L’argument ferrellien :Will est Steve Butabi, la trentaine, il vit encore chez ses parents, sort en boîte, écoute de la dance music, et s’engueule régulièrement avec son frère.Pourquoi c’est indispensable : Parce que c’est là que tout a commencé. Version rallongée d’un inoubliable sketch du SNL où les frères Butabi étaient encore trois (le troisième étant Jim Carrey, absent ici), Une Nuit Au Roxbury révélait alors à un monde ébahi un duo comique à l’abattage dément. 10 ans plus tard, les visions répétées n’ont en rien affecté le pouvoir comique dévastateur de ce chef d’œuvre de la comédie US. Entre temps Ferrell est devenu l’acteur plus drôle du monde, mais on reste désespérément sans nouvelle du pourtant fabuleux Chris Kattan. Triste.L’instant de grâce : S’il fallait vraiment faire un choix, n’importe quelle scène de chorégraphie sur Ace Of Base ou Haddaway dans la voiture de papamaman ferait l’affaire, mais en fait le film est une longue scène d’anthologie d’une heure et demie.
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