Idris Elba est à l'honneur du dernier numéro du Esquire britannique, consacré aux "Mavericks", ces cavaliers seuls, "rebelles, anticonformistes et preneurs de risque" érigés au rang d'icônes.L'acteur britannique de 40 ans, pressenti pour être le premier James Bond noir, évoque le cinéma et sa belle carrière dans l'interview qui accompagne quelques clichés de lui, souriant et bien dans ses baskets, les mains enfoncées dans les poches de son caban.Surtout connu pour avoir joué le trafiquant de drogue Russell "Stringer" Bell dans la série The Wire de 2002 à 2008, Idris Elba s'attaque désormais à une légende puisqu'il sera Nelson Mandela dans le biopic Mandela : Long Walk to Freedom, prévu pour décembre 2013.Un rôle intimidant, qu'il assume sans fausse modestie : "Les gens vont me juger sur ce rôle. Je ne ressemble pas à Mandela, certains disent que je ne méritais pas le rôle. Peu importe. Pour moi, c'est important d'être comme je suis car je vais présenter ce film au monde entier. J'ai 40 ans et j'ai eu une belle carrière. Je suis heureux d'être moi-même sur ce plan-là. Tu sais quoi ? Si je ne devais plus jamais travailler, je m'en moque. J'ai fait ma petite part, tu vois ?"Malgré une certaine reconnaissance dans le cinéma, celui qui a joué récemment dans Prometheus et Pacific Rim continue de jouer le DJ, un des nombreux petits boulots qu'il occupait lorsque les scénarios ne venaient pas : "Je n'ai aucune stabilité. Je passe d'un job à un autre. En tant qu'acteur, vous devez vous vendre dans la peau de quelqu'un d'autre. C'est pour ça que je mixe, car le temps d'une nuit, je peux être moi."La bande-annonce de Mandela : Long Walk to Freedom, avec Idris Elba, en salles le 18 décembre 2013 :
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