- Première
42 ans après Samuel Fuller, Anaïs Barbeau-Lavalette s’attaque au roman-monstre de Romain Gary. Mais plutôt que de se réapproprier l’œuvre, le film en reprend simplement les grandes lignes sans jamais chercher à imposer sa patte. Derrière le portrait conventionnel de l’Amérique des années 1960, l’histoire de ce chien blanc, dressé pour s’attaquer aux noirs, est négligée. Anaïs Barbeau- Lavalette (La Déesse des mouches à feu) signe une adaptation étonnamment dévitalisée, source d’ennui.
Yohan Haddad