Toutes les critiques de Concerning Violence

Les critiques de Première

  1. Première
    par Bernard Achour

    Austère, radical et passionné, "Concerning violence" ne cherche pas à se rendre sympathique auprès du public. entièrement composé d’archives parfois insoutenables (la "Vénus noire" amputée donnant le sein à un nourrisson lui aussi mutilé), ce documentaire à charge brosse un terrifiant panorama de l’implication européenne dans la décolonisation de l’Angola et du mozambique. Si la forme ne va pas sans une certaine emphase, la démarche, elle, a de quoi électriser la conscience du Vieux Continent.

Les critiques de la Presse

  1. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Ce brûlot poético-politique fait des mots implacables de Fanon le contrepoint éloquent d’un panorama judicieusement agencé des horreurs infligées aux Noirs africains par les Blancs sans scrupules.

  2. Libération
    par Bruno Icher

    A l’instar des écrits de Fanon, qui s’est toujours soigneusement gardé du piège de la prophétie, le film produit une multitude d’échos à une actualité brûlante.

  3. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Chacun des fragments restitue une facette de l'horreur coloniale, mais leur interaction donne l'impression sidérante de voir se dessiner toute une cartographie de la violence en Afrique. (...) Le texte a des accents prophétiques. Comme si Fanon annonçait avec quelques décennies d'avance les martyrs de la cause palestinienne, les chaos irakien et afghan.

  4. Critikat.com
    par Adrien Mitterrand

    A la lumière de ce projet trop ambitieux qui nécessitait de se confronter à l’épineuse question du rapport entre cinéma et philosophie, l’engagement et la rigueur intellectuelle de Göran Hugo Olsson auraient mérité mieux que la réutilisation d’une formule qui trouve ici ses limites.

  5. Le Monde
    par La redaction du Monde

    "Concerning Violence", compilent d'inestimables et saisissantes images issues de la télévision suédoise des années 1960 aux années 1980, d'une nécessité documentaire, d'une conscience historique et, il faut bien le dire, d'une densité esthétique devenues rares dans le cirque de l'information contemporaine.