Toutes les critiques de Eperdument

Les critiques de Première

  1. Première
    par Vanina Arrighi de Casanova

    Il est ambitieux de titrer un drame amoureux Éperdument. Adapté du roman de Florent Gonçalves Défense d’aimer, le film de Pierre Godeau n’a pas l’intensité de cet adverbe, même s’il tient une part de sa promesse : se perdre (dans l’amour). Il expose ainsi les complications que devra affronter la détenue en convoitant le directeur de la prison où elle purge sa peineet, surtout, la mise en péril de la vie rangée de ce fonctionnaire marié et père de famille, prêt à tout foutre en l’air pour vivre cette passion interdite. Éperdument ne tire pas sa force de la violence des sentiments, mais de la rencontre entre deux planètes éloignées: Adèle Exarchopoulos, façonnée par le naturalisme sauvage de Kechiche, et Guillaume Gallienne, sociétaire bien rangé de la ComédieFrançaise, tous deux césarisés la même année pour des incarnations aux deux extrémités du spectre du jeu d’acteur. Le rapprochement des deux produit l’ardeur dont manque un peu la mise en scène.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Godeau évolue avec aisance dans ce mélange des genres, prenant soin à inscrire solidement son récit dans l'univers carcéral pour mieux laisser l'imagination de ses personnages vagabonder. 

  2. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

     On a du mal à croire à certaines scènes, probablement véridiques, mais mal brossées à l’écran. Le film paie le prix d’une mise en scène trop sage.