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Une entreprise vaste et forcément jubilatoire, propice à dénoncer toutes les dérives de cette Amérique à la fois “peoplisée” et totalement déshumanisée. Cette fable truculente et irrévérencieuse, à ne pas mettre devant tous les yeux, s’inscrit dans la lignée provocatrice d’autres films américains comme “Chute libre” ou “Tueurs nés”, voire, à un certain niveau, de “Taxi Driver”… l’humour noir en plus.
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Trash et jouissive, cette comédie indépendante américaine mise tout sur le politiquement incorrect et la provoc. Efficacité garantie !
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God Bless America trouve le ton juste et parvient à aller jusqu’au bout de ses intentions.(...) Sans en avoir l'air, "God Bless America" fait donc office de signe des temps, comme Point limite zéro avant lui : en temps de crise, l'idéalisme et la probité se parent de couleurs inédites.
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Une charge audacieuse contre une Amérique déshumanisée et décervelée.
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On s'amuse comme des fous à la vision de ce brûlot détonant et déconnant réalisé avec un budget de misère.
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Si certaines séquences frôlent un doux manichéisme, "God Bless America" évite également la débandade finale en donnant, même dans ses ultimes minutes, dans un jusqu'au-boutisme rare.
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« God bless America » c’est en grande partie un mélange de « Taxi Driver » , un peu de « Network », de « Fatal Games » (Barr rappelle Christian Slater) et pour finir même un peu de « Kick-Ass ».
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La charge contre l'Amérique et son mode de vie (la télé réalité en tête) est aussi implacable que savoureuse. De la vraie bonne production indépendante qui n'oublie pas d'être aussi un vrai (bon) film de cinéma.
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On regrettera la première scène, d'une violence gratuite, ou, disons, "tarantinesque", mise en jambes aux antipodes de la suite, où le réalisateur aux critiques percutantes ne prêchera peut-être que des convaincus, mais drôlement brillamment.
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(...) une croisade qui se garde bien de départager les bons des mauvais. Si tant est qu'ils existent. C'est terriblement dérangeant, comme du poil à gratter.
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Malgré une mise en scène plutôt low cost et quelques faiblesses, cette comédie subversive parvient à remplir son contrat d'exutoire.
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Mais ce rythme à la fois macabre, libérateur et amusant exige une écriture à la hauteur, sans répit, à jets continus. Or, le script ne tient pas le tempo, ne bat la mesure que sporadiquement.
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Cette odyssée sanglante totalement foutraque dénonce une société américaine qui perd les pédales. Subversif et jouissif.
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Intéressant, parfois même drôle, mais en fin de compte pas aussi si génial que ça.
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La dénonciation d'une civilisation déviante - bien que véhiculée par un réalisateur et des acteurs reconnus pour leur esprit satirique - n'est pas forcément claire.
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C’est l’histoire d’un homme malade en phase terminale qui décide que, si lui doit mourir, il va d’abord se procurer une arme et ramener un bon nombre de personnes exécrables dans l’au-delà avec lui.
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Ici, la satire tourne au jeu de massacre quand Franck s'adjoint les services d'une adolescente qui partage sa fureur nihiliste. Le couple de justiciers, pris dans une spirale de violence, évoque alors l'équipée sauvage de "Tueurs-nés" d'Oliver Stone, en moins speed et en plus amusant.
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Les coups de gueules et élucubrations sont extrêmement drôles, Murray et Barr sont si plaisants qu’on se retrouve à être du côté des « bad boys ».
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Etant donné que le film commence d’une manière intéressante, il est extrêmement décevant de constater que toute la trame du film tourne ensuite autour d’un simple fantasme d’autodéfense.
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Une satire réjouissante de la société aùéricaine où tout le monde en prend pour son grade.
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La dénonciation d'une civilisation déviante - bien que véhiculée par un réalisateur et des acteurs reconnus pour leur esprit satirique - n'est pas forcément claire.
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Le scénario de Mr Goldthwait est une simple comédie, à laquelle il a voulu donner de la consistance en ajoutant une histoire, mais celle-ci n’est pas du tout convaincante.
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En résulte un film ni réellement dérangeant, ni vraiment drôle, et d'une laideur visuelle confondante. Parvenir à nous faire regretter "Chute libre" de l'inénarrable Joel Schumacher : il fallait le faire.
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le spectacle énergiquement emballé de [cette] croisade cathartique finit, hélas, par tourner en rond, au point de recourir au plagiat pur et simple (allô, « Network » ?) pour enfoncer des portes déjà ouvertes depuis longtemps.
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Le nouveau film de Bobcat Goldthwait commence par un univers burlesque, pour ensuite se transformer en sermon, pour finir en massacre.
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On a l’impression que Goldthwait a voulu faire la liste des gens qu’il voudrait voir disparaître, ce qui est plutôt drôle mais n’a au fond absolument aucun sens.
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God Bless America pourrait facilement postuler au titre du pitch le plus dingo de l’année : Frank, quinquagénaire divorcé, se fait virer de son boulot et apprend qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau dans la même journée. Mais au suicide, il préfère éliminer une insupportable lolita de la télé-réalité, et se lance sur les routes avec Roxy, lycéenne délurée, afin de dézinguer tous ces imbéciles de compatriotes américains qui contribuent au déclin intellectuel et moral de la nation. Sur ce pitch explosif, distillant à première vue une verve corrosive et malpolie, God Bless America rentre ensuite insidieusement dans le rang par le truchement d’un discours réactionnaire et schématique.
God Bless America