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L’ile de Nim foisonne de reptiles. Au milieu des lézards, le caméléon Jodie Foster nous épate une fois encore. On l’avait quittée en journaliste vigilante dans A Vif elle revient en écrivain terrorisée à l’idée de franchir le seuil de sa porte. Son Alex Rover est aussi pétillante et drôle que son précédent rôle était sombre et violent. À côté d’elle sa jeune et charmante partenaire Abigail Breslin (les lunettes de Little Miss Sunshine) semble partie pour suivre les traces de son aînée. Entre elles deux, Gerard Butler n’a qu’à bien se tenir car L’Ile de Nim est un film où l’aventure se décline résolument au féminin.
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Dépasser ses peurs, telle pourrait être la morale de ce conte familial, honnête et sympathique.
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Adapté d'un roman de Wendy Orr et interprété par l'héroïne de Little Miss Sunshine, ce divertissement destiné au jeune public est un patchwork d'aventures à la Robinson Crusoé (comment survivre loin de la civilisation dans un site sauvage rendu idyllique et sophistiqué par un bricoleur de génie), d'épisodes humoristiques ou inquiétants (chasse aux intrus, réveil d'un volcan) et de réflexions sur la confusion entre réel et imaginaire, rapports de dépendance entre un écrivain (interprété avec une bonhomie enfantine par Jodie Foster) et sa créature (jouée par l'acteur qui interprète le père, ce héros au sourire si doux).
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En poussant la comédie jusqu'au délire, Jodie Foster étonne dans ce conte gentillet pour enfants. Dommage qu'Abigail Breslin, la surdouée de Little Miss Sunshine, doive se contenter d'un rôle aussi mince.
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Judie Foster,fofolle hystérique, Gerard Butler qui a pris le chapeau d’Indiana Jones et la jeune Abigail Breslin (« Little miss Sunshine ») composent le trio de cette aventure exotique, où chacun vit une épreuve qui requiert tout son courage. Ici, pas d’effets spéciaux, une comédie sans prétention, un côté vieillot « Robinson des mers du sud », mais une cabane dans les arbres et des animaux sauvages comme copains, cela fait toujours rêver.