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Plus déterministe que le film de Mike Leigh [Antoher year], La bella gente frôle parfois la thèse et prend in fine la décision malencontreuse de porter un jugement sur ses protagonistes comme pour se tenir à distance de leurs actes. Mais la réussite du film est ailleurs, dans sa description méticuleuse d'une famille bobo où chaque détail de mise en scène, de costume et de déco continue à la représentation d'un univers séduisant mais clos, baigné de certitudes humanistes mais finalement réticent à évoluer.
Toutes les critiques de La bella gente : les gens biens
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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En posant des questions dérangeantes, ce film vous prend insidieusement à rebrousse poils. Mais sa mise en scène reste didactique.
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La Bella Gente (Les gens biens) d'Ivano De Matteo ne ménage ni ses personnages ni son public pour démontrer sans chichi que la compassion est incompatible avec la passion.
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Jolie fable à l'italienne qui manque peut-être un peu de nerfs.
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Un couple de bourgeois italiens recueille une prostituée ukrainienne. Grand Prix au Festival d’Annecy, un médiocre drame social et familial.
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un couple d’intellectuels romains aisés – elle s’occupe du sort de femmes battues, lui est architecte – recueille une très jeune prostituée victime de sévices. D’abord chouchoutée comme une enfant et surprotégée, la jeune fille se transforme en menace dès lors que le fils de la famille s’intéresse à elle. Quel fossé sépare les idées de leur pratique ? Un abyme, répond Ivano De Matteo, à travers le revirement spectaculaire de Suzanna (Monica Guerritore, vraiment bien) qui a pourtant souhaité recueillir et sauver la jeune Russe. De l’utopie des débuts au florilège de préjugés qui explosent à la figure des protagonistes, le film déroule une jolie réflexion sur les limites de la largeur d’esprit, et la différence entre l’image qu’on a de soi et la réalité.