Toutes les critiques de La bella gente : les gens biens

Les critiques de Première

  1. Première
    par Julien Samy

    Plus déterministe que le film de Mike Leigh [Antoher year], La bella gente frôle parfois la thèse et prend in fine la décision malencontreuse de porter un jugement sur ses protagonistes comme pour se tenir à distance de leurs actes. Mais la réussite du film est ailleurs, dans sa description méticuleuse d'une famille bobo où chaque détail de mise en scène, de costume et de déco continue à la représentation d'un univers séduisant mais clos, baigné de certitudes humanistes mais finalement réticent à évoluer.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    En posant des questions dérangeantes, ce film vous prend insidieusement à rebrousse poils. Mais sa mise en scène reste didactique.

  2. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    La Bella Gente (Les gens biens) d'Ivano De Matteo ne ménage ni ses personnages ni son public pour démontrer sans chichi que la compassion est incompatible avec la passion.

  3. Le Figaro
    par La Rédaction du Figaro

    Jolie fable à l'italienne qui manque peut-être un peu de nerfs.

  4. A voir à lire
    par Gérard Crespo

    Un couple de bourgeois italiens recueille une prostituée ukrainienne. Grand Prix au Festival d’Annecy, un médiocre drame social et familial.

  5. Nouvel Obs
    par Marie-Elisabeth Rouchy

    un couple d’intellectuels romains aisés – elle s’occupe du sort de femmes battues, lui est architecte – recueille une très jeune prostituée victime de sévices. D’abord chouchoutée comme une enfant et surprotégée, la jeune fille se transforme en menace dès lors que le fils de la famille s’intéresse à elle. Quel fossé sépare les idées de leur pratique ? Un abyme, répond Ivano De Matteo, à travers le revirement spectaculaire de Suzanna (Monica Guerritore, vraiment bien) qui a pourtant souhaité recueillir et sauver la jeune Russe. De l’utopie des débuts au florilège de préjugés qui explosent à la figure des protagonistes, le film déroule une jolie réflexion sur les limites de la largeur d’esprit, et la différence entre l’image qu’on a de soi et la réalité.