Toutes les critiques de La grâce

Les critiques de Première

  1. Première
    par Bernard Achour

    Fondre en larmes à la vision d’un simple Smartphone n’est que l’une des nombreuses bonnes surprises de ce film faussement austère. À partir d’un dilemme moral cauchemardesque (une femme dont le couple bat de l’aile doit-elle ou non se dénoncer après avoir accidentellement tué une adolescente ?), c’est avec un mélange d’observation impitoyable et de palpitations compassionnelles qu’il décroche son statut de très beau mélo. Hissé vers des sommets de lyrisme par une mise en scène intelligente, il bouleverse et fascine dans un même élan.

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Moins percutant que Le libre arbitre, mais tout aussi pernicieux dans son discours souterrain, le nouveau film de Matthias Glasner est tout bonnement enthousiasmant par les questions qu’il pose sur la nature humaine. Brillant.

  2. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Un film ambigu, tout en tension sourde et envoûtante.

  3. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Le réalisateur norvégien met en scène une famille qui saisit une seconde chance. La lente transformation du couple, dans l'interprétation superbe qu'en donnent Birgit Minichmayr et Jürgen Vogel, est bouleversante.

  4. Nouvel Obs
    par Marie-Elisabeth Rouchy

    Scénario inspiré, comédiens époustouflants et mise en scène à l’unisson, il signe un beau film généreux, âpre et aussi profondément humain qu’original.

  5. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Dans la magnificence surprenante des paysages et de la nuit polaire, cette réflexion sur la culpabilité, pour naïve qu'elle soit, n'est pas dépourvue de charme.

  6. Critikat.com
    par Vincent Avenel

    Le décor grandiose est une oppression pour le réalisateur Matthias Glasner, un état de grâce, un jardin d’Eden où les humains s’efforcent de regagner leur place, sans toutefois pouvoir faire autre chose que se tromper eux-mêmes : ils sont irrémédiablement corrompus. Le réalisateur parvient à saisir cette faillite à la fois dans ce qu’elle peut avoir d’attendrissant, dans ce qui peut susciter l’empathie, et l’étincelle de grâce qui persiste, malgré tout.

  7. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Parfois démonstrative, cette histoire de distance entre les êtres sait aussi être lyrique et poignante, comme les immenses paysages où elle se joue.

  8. Le Canard Enchainé
    par Sorj Chalandon

    Des décors superbes et glacés du nord de la Norvège. Un chemin vivant mais bien étiré. Comme dans la nuit scandinave, la lumière se fait longuement désirer.

  9. Pariscope
    par La rédaction de Pariscope

    l’énarchie, de la technocratie et de la haute fonction publique. Aux côtés de Thierry Lhermitte, Raphaël Personnaz en puceau de la politique et Niels Arestrup en vieux briscard rusé et revenu de tout sont plus que convaincants. Une comédie cynique sur les pièges du pouvoir et ces bûchers de vanité auxquels se mêle la comédie humaine.

  10. Le JDD
    par Danielle Attali

    La beauté plastique du film n’empêche pas le récit de s’éterniser sur les notions de culpabilité et de pardon, pour aboutir à une fin très discutable.

  11. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    le savoir-faire formel ne dépasse jamais le stade décoratif. Trop gourmand, Glasner se révèle prisonnier de son dispositif déjà à l'épreuve dans son précédent - et infiniment plus percutant - "Le Libre Arbitre", à savoir décortiquer les ambivalences psy et morales de ses personnages avec patience et compassion. Déception donc.