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Après l’échec public du très (trop ?) conceptuel La Personne aux deux personnes, Nicolas & Bruno ont décidé de revenir à une forme de comédie nettement plus balisée. Le pitch de leur deuxième long a déjà fait ses preuves ailleurs (il s’agit du remake d’un gros succès du cinéma québécois) et la présence massive de stars au générique est censée réconcilier les créateurs du Message à caractère informatif avec le box-office. Le fait de rentrer dans le rang aura surtout servi à réveiller chez eux un fantasme de grand cinéma populaire. Le modèle ? Un éléphant ça trompe énormément – même vista sociologique, même musicalité inouïe des dialogues, mêmes ruminations douces-amères sur la crise de
la quarantaine et le démon de midi. Nicolas & Bruno paient leur tribut à Yves Robert et Jean-Loup Dabadie dans un film d’une haute précision comique et d’une vraie classe formelle qui confirme que ces garçons, quoi qu’ils fassent, planent cent coudées au-dessus de la concurrence. Plutôt exceptionnel, donc, pour un retour à la normale.
Toutes les critiques de Le Grand Méchant Loup
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cette comédie racée, lointainement inspirée des « Trois Petits Cochons », emmenée par une brochette d’acteurs et actrices parfaitement assortis, mériterait d’être le succès surprise de l’été.
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Nicolas Charlet et Bruno Lavaine signent une chronique de moeurs formellement très élégante mais surtout beaucoup plus fine que la plupart des comédies actuelles.
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Trente-sept ans après « Un éléphant, ça trompe énormément », les liaisons adultérines n’ont pas fini d’inspirer des gags désopilants. Il y a dans cette histoire un côté rétro agréablement régressif, une bonne ambiance qui fait oublier que les épouses en présence jouent plus les bobonnes que les cochonnes.
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Nicolas Charlet et Bruno Lavaine, à qui lon doit La Personne aux deux personnes, livrent ici un sympathique remake des 3 p’tits cochons du Canadien Patrick Huard (l'acteur de
Starbuck). L'atout maître de ce marivaudage comico-dépressif tient au choix de ses acteurs. À commencer par Fred Testot, en rupture de sur-jeu mais pas d'émotions. -
Le Grand Méchant Loup mordille la carte du Tendre sans pour autant la déchiqueter… On prend du plaisir à le rencontrer.
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Le grand Méchant Loup n’est pas une comédie qui se contente d’enfiler bon mots et maîtresses dans le placard. À l’écran, le résultat est à la fois plus léger et plus subtil. Le film sort du lot grâce à une réalisation soignée, un mélange réussi, « à l’italienne », entre un peu de drame et beaucoup de comédie, le tout servi donc par un casting royal.
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Ce second long-métrage risque de décevoir les fans de Nicolas Charlet et Bruno Lavaine, qui ont un peu abandonné leur style si particulier. Toutefois, Le Grand Méchant Loup comporte quelques savoureux moments.
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Plus rigoureux que La Personne aux deux personnes, premier long-métrage de Nicolas & Bruno, ce Grand Méchant Loup manque d'éclat(s) dans son scénario. Il est néanmoins agréablement porté par un casting de vedettes jouant au cordeau. Outre les trois rôles principaux, notons Valérie Donzelli, Charlotte Le Bon, Zabou Breitman, Léa Drucker, Linh-Dan Pham, Denis Podalydès... Ce n'est plus une ronde, c'est une farandole!
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Après « la Personne aux deux personnes », Nicolas & Bruno revisitent « les Trois Petits Cochons », relisent leur Bettelheim et signent une comédie piquante sur leur cher sujet, la schizophrénie, celle de quadras tiraillés entre le désir et la raison.
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Gags téléphonés et propos laborieux encombrent une mise en scène qui se traîne jusqu'à un final trop attendu dans ses conventions.