-
Le réalisme brutal de cette histoire vraie, amplifié par un décor hivernal qui rend tout dur et froid, est compensé par des éléments poétiques. Par exemple, en attendant de pouvoir s'enfuir pour de vrai, les deux héros s’entraident, l’un écrivant le roman que l’autre lui dicte. Belle idée que d’illustrer l’évasion par la littérature.
Toutes les critiques de Les révoltés de l'île du diable
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Servi par l'intensité du jeu des jeunes acteurs, le film délivre avec force une fable sur la nécessité de se révolter face aux formes arbitraires, absurdes ou excessives de l'autorité, qui résonne étrangement avec les récents élans révolutionnaires qui ont secoué le monde.
-
A l'aide d'une mise en scène et d'un scénario solides, Marius Holst parvient à faire monter une tension palpable jusqu'à la révolte annoncée d'emblée par le titre.
-
L’histoire est vraie – et terrifiante. Au début du xxe siècle, la Norvège déposait ses enfants délinquants dans des maisons disciplinaires d’une rare dureté. Parqués, soumis à une discipline d’enfer, matés par la cruauté et le froid, les pensionnaires étaient traités comme des bêtes. Un jour, un gamin rebelle, étiqueté "N 19", est déposé au centre de Bastoy, sur une île. Là, il suffira d’une étincelle pour que la révolte explose…
Marius Holst, dont c’est le troisième film, fait contraster l’élégance de sa mise en scène avec la brutalité des événements. Le film est fort, émouvant, stylisé, et le travail sur la couleur est remarquable. La fin, tragique, est inoubliable.
-
Le scénario aligne tous les épisodes attendus dans ce type de film (l'arrivée du petit nouveau cabossé et cabochard, son amitié difficile avec un condisciple, sa tentative d'évasion ratée...) mais la vigueur de la mise en scène rend étrangement émouvantes toutes ces péripéties.