Première a été bluffé par la performance de Jake Gyllenhaal dans Night Call. Halluciné et manipulateur, son personnage est fascinant. Et il fait froid dans le dos. Un peu comme ceux de Taxi Driver et Psychose, qui ont un côté effrayant mais dont on ne peut détacher le regard :"À la fois satire de la télé poubelle et du monde du travail, portrait d’un fou en liberté et virée dans un Los Angeles miroitant et sauvage, le premier long métrage de Dan Gilroy risquait la dispersion. Or Night Call est tenu grâce au regard aiguisé et documenté du réalisateur, qui évoque une profession peu traitée à l’écran mais passionnante : les pigistes charognards de l’info. Succédant à un Michael Mann ou à un Nicolas Winding Refn dans sa façon de filmer L.A. by night, Gilroy ne se laisse pas intimider et livre ce qui pourrait modestement évoquer Collateral ou Drive, tout en trouvant sa propre couleur, plus à ras du bitume. Dans la peau de Lou Bloom, Jake Gyllenhaal, vautour aux traits émaciés, compose un hybride effrayant de Travis Bickle et de Norman Bates. Et confirme, treize ans après Donnie Darko et dans la foulée d’Enemy, qu’il est fait pour incarner des âmes sombres."Rien que sur les photos promotionnelles du film, on voit à quel point la star s'est impliquée dans son rôle. Jake a notamment perdu 15 kilos pour incarner ce pigiste "affamé" et sans cesse en quête de scoops. Il s'est aussi inspiré du comportement des coyotes pour lui donner un aspect encore plus animal. Alors que Night Call est attendu sur les écrans mercredi, retour en images sur ce personnage hors normes.Bande-annonce :
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- Dans Night Call, Jake Gyllenhaal compose un hybride effrayant de Travis Bickle et de Norman Bates
Dans Night Call, Jake Gyllenhaal compose un hybride effrayant de Travis Bickle et de Norman Bates
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