Une performance oubliée et délirante de l’acteur qui faisait une courte apparition dans un direct-to-DVD poussiéreux en 1988, Never on Tuesday.
On connait les performances over the top de Nicolas Cage. À croire que celui-ci en a fait sa spécialité tout au long de sa filmographie : vampire aux grimaces élastiques (Embrasse-moi, vampire – 1989), tueur psychotique coké et perruqué (Deadfall - 1993), criminel de génie déguisé en prêtre et adepte de danses salaces (Volte/Face - 1997), ex-arnaqueur bourré de tics et de tocs (Les Associés – 2003), enquêteur à la merci d’un essaim de guêpes tueuses (The Wicker Man - 2007), flic sous crack en plein trip hallucinogène (Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle-Orléans - 2010) ou encore justicier vengeur défoncé à la vodka pétant un câble en slip dans une salle de bain (Mandy – 2018)… Après plus de trente ans de carrière, Twitter déterre une autre performance délirante et oubliée de Cage dans le film méconnu Never on Tuesday.
Jiu Jitsu : Nicolas Cage va se battre contre un alien qui revient tous les six ansLe réalisateur de Never on Tuesday, Adam Rifkin, connu notamment pour avoir scénarisé Small Soldiers, a confié à Entertainment Weekly, relayé par Collider, que toute la scène venait d’une idée de Nicolas Cage lui-même : "Il avait carte blanche. Il avait dit qu’il ne le ferait que s’il pouvait faire tout ce qu’il voulait à l’écran. Du coup, il a débarqué avec un gros nez en caoutchouc et il voulait incarner un personnage totalement fou. Ce qu’on trouvait hilarant à l’époque. Il y a également une version longue de cette scène qu’il faudrait déterrer aussi dans laquelle il balance encore plus de choses tarées. Elle n’a pas atterrie dans le montage final du film malheureusement (…)"
Prisoners Of The Ghostland : Nicolas Cage annonce "le film le plus dingue" de sa carrièreLa scène publiée sur Internet, elle, est un extrait d’une minute à peine, sans contexte, de basse qualité. Forcément. Une autoroute perdue dans le désert américain, une bande de potes, ou ce qui y ressemble, stationne sur le bas-côté quand tout à coup… Une Ferrari rouge déboule à contre-sens. Sort du véhicule un Nicolas Cage relativement jeune et assez méconnaissable, la faute à sa prothèse nasale qui ferait pâlir celle d’Usopp dans One Piece. Le jeune conducteur, un manteau de cuir de la même couleur pétaradante que son véhicule rappelant celui de James Dean, demande si les amis ont besoin d’un coup de main avant de se fendre d’un rire de psycho comme seul Cage peut se permettre et puis… Et puis c’est tout. C’est court, probablement anecdotique dans la carrière du bonhomme mais on ne se lasse pas de sa dégaine de freak à ranger parmi les rôles les plus improbables et tarés de l’acteur depuis ses débuts.
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