Synopsis : De retour de la Légion après s'être exilé pour avoir tué un mafieux corse, un jeune homme débarque sans prévenir dans sa Marseille natale pour tenter de réparer le puzzle fracassé de son existence.L'avis de Première : Voilà dix-sept ans qu'on attendait ça. Dix-sept ans qu'on guettait un thriller français capable de se mesurer sans rougir à ce totem hexagonal du genre que demeure J'irai au paradis car l'enfer est ici de Xavier Durringer. Si l'accomplissement du deuxième long d'Olivier Panchot ne suscite pas le même sentiment de sidération, sa personnalité en titane, l'élégance de sa mise en scène, sa gestion de la violence et son sens de la menace comme de la tragédie n'en demeurent pas moins à marquer d'une pierre blanche. Pourtant, tout n'était pas joué d'avance, et il faut un petit temps d'acclimatation pour que toutes les arborescences du scénario convergent vers le même delta narratif et émotionnel. Mais à partir de ce moment-là, c'est littéralement harponné qu'on s'abandonne à cette corrida de sentiments déchirés, qu'on admire l'intensité des acteurs et qu'on regarde les hommes pleurer. Chapeau bas.Bernard ArchourBande-annonce de De Guerre Lasse, qui sort demain au cinéma : Voir aussi :Jalil Lespert : "On ne va pas se mentir, on a tous voulu faire ça, péter la gueule des méchants"
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