Laurent Wauquiez, c'est un peu l'enfant surdoué de la politique : major de promo de l'ENA en 2001, plus jeune député élu à 29 ans avec 62,38% des voix dans la première circonscription de la Haute-Loire (réélu sans peine en 2007), secrétaire d'Etat et porte-parole du gouvernement Fillon I, à 32 ans... Wauqiez est une affaire qui roule. Jeunesse politique S'il fallait donner un mentor à Laurent Wauquiez, ce serait Jacques Barrot. Cet ex-ministre des Affaires sociales (de 1995 à 1997) repère le jeune homme en 1997 et lui offre l'occasion d'organiser le jeu télévisé Intervilles dans la ville d'Yssingeaux dont il est maire. Il le prendra ensuite comme suppléant, lors des législatives de 2002.Lorsqu'en juillet 2004, Jacques Barrot obtient un poste de commissaire européen, Laurent Wauquiez brigue sa succession et est élu, à 29 ans, député UMP de la 1ère circonscription de la Haute-Loire. Il devient alors le benjamin de l'Assemblée nationale. Un engagement dans les problématiques sociales Au début des années 2000, alors qu'il travaille à l'ambassade de France au Caire, il entre en contact avec Soeur Emmanuelle et son association, au sein de laquelle il donne des cours de français. Son expérience du monde arabe est fortement mise à contribution, pendant qu'il participe à la mission sur la laïcité, sous la direction de Bernard Stasi.En 2004, François Fillon, qui est alors Ministre de l'Education nationale, lui commande un rapport. Celui-ci a pour but de proposer une réforme du système d'attribution de bourses d'études scolaires, afin de relancer l'ascenseur social. Dans ce rapport, Laurent Wauquiez propose la création d'aides et la généralisation des bourses.Il est amené à participer également à la réflexion sur les problèmes de l'emploi et de la pauvreté, en collaboration avec le président d'Emmaüs, Martin Hirsch.En 2008, il créé son micro-parti, Nouvel oxygène qui a pour but, selon lui, de rassembler ses proches, financer son site internet et alimenter ses réflexions sur des sujets tels que l'avenir des classes moyennes.Concernant son engagement social, Laurent Wauquiez ne saurait être plus explicite qu'en lançant, en 2010, "La Droite sociale", un club de réflexion rassemblant une cinquantaine de parlementaires et ayant pour double ambition de faire entendre la sensibilité sociale au sein de la droite et de remettre les classes moyennes au centre des politiques publiques. 3 pistes seront évoquées au lancement de ce club de réflexion : la mise à disposition de bourses pour les classes moyennes dans l'enseignement supérieur, l'amélioration de l'accès au foncier et la remise en question des niches fiscales. Le but avoué serait aussi de reconquérir les classes moyennes après la débâcle des régionales. Un bon soldat de l'UMP Laurent Wauquiez rejoint Nicolas Sarkozy à l'automne 2005. Il est alors nommé Secrétaire national auprès du Secrétaire général délégué de l'UMP, Brice Hortefeux, dont il est un proche, notamment en raison de leur implantation politique commune en région Auvergne.En 2007, il est nommé Secrétaire d'Etat et porte-parole du gouvernement. En 2009 et pendant tout le gouvernement Fillon II, il est Secrétaire d'Etat, chargé de l'Emploi. La même année, il devient conseiller politique de l'UMP et est en charge, avec Nathalie Kosciusko-Morizet, de la préparation du projet UMP 2012.Le 14 novembre 2010, il est nommé Ministre chargé des Affaires européennes, dans le gouvernement Fillon III.
| Nom de naissance | Wauquiez |
|---|---|
| Genre | Femme |
| Avis |
