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JEAN PIERRE AMET

PHOTOS - Le bon samaritain : un héros presque parfait

Le bon samaritain : un héros presque parfait

Face à Michel Galabru et Bernadette Lafont, Laurent Gamelon interprète dans le téléfilm <strong>Le bon samaritain</strong>, un braqueur, ex-enfant de la DASS, contraint de jouer les fils de notable. Un rôle en or pour la puissance comique de Laurent Gamelon. Entretien. <strong>Vous jouez un bandit à qui il arrive une mésaventure pas banale?</strong> Après avoir braqué un supermarché, il vole une voiture et, comble de malchance, tombe en panne d?essence dans un village où se déroule l?enterrement du maire. On le prend pour Antoine, le fils du défunt, ex-instituteur, parti du pays depuis plus de vingt ans. Il joue le jeu et se rend à la mairie pour les agapes après la cérémonie. Au cours de la réception, la valise dans laquelle il avait caché son butin disparaît. Afin de la retrouver, il reste au village où on lui demande de "redevenir" instituteur. <strong>Cela a dû être jouissif d?interpréter un double personnage ?</strong> C?est passionnant de jouer un gars, Jean-Jacques le braqueur, qui doit en jouer un autre, Antoine le fils du maire. Très embarrassé par cette nouvelle personnalité, il a constamment la crainte d?être démasqué. C?est délicieux pour un acteur de jouer sur l?ambiguïté. <strong>Ce grand bandit se révèle être aussi un grand sentimental?</strong> Comme quoi, ce n?est pas incompatible ! Il tombe amoureux d?une serveuse et se prend d?affection pour les enfants du village. Ce n?est pas un grand criminel, plutôt un second couteau, incapable de voler une voiture avec le plein d?essence ! Il se révèle un homme sensible malgré un bagage intellectuel qui ne le prédispose pas à devenir instituteur. <strong>Comment avez-vous vécu ce rôle d?instituteur ?</strong> J?ai cinq enfants, aussi ai-je eu l?impression de me retrouver à la maison. Pour le téléfilm, ils étaient un peu plus nombreux, mais c?était charmant et très rigolo car mon personnage n?a pas le langage et les codes de l?Education Nationale. <strong>Bernadette Lafont joue l?intendante de l?école avec qui il doit partager son logement.</strong> Elle interprète une femme de caractère, très déterminée qui ne se laisse pas berner par mon personnage. Je ne la connaissais pas, nous nous sommes très bien entendus. Avec des moments de franche rigolade. L?ambiance était très détendue mais studieuse car nous avions peu de temps pour tourner. <strong>Ce n?est pas la première fois que vous tournez pour TF1. On vous a déjà vu dans Diane, femme flic en 2009?</strong> J?ai arrêté la série quand la chaîne a refusé d?augmenter mon cachet. Nous nous sommes quittés en bons termes et j?ai tourné l?année dernière <em>A 10 minutes de la plage</em>, un téléfilm où je tiens le rôle principal. <strong>On vous voit beaucoup à l?écran dans une publicité pour la MAAF, dans laquelle vous répétez "Je l?aurai, je l?aurai !" Expérience intéressante ?</strong> On me reconnaît dans la rue, c?est bien payé et cette saga publicitaire, dirigée par Jean-Michel Ribes que je connais depuis plus de trente ans, est assez drôle à jouer. Interview Marie-Anne Gongora du magazine Télé 7 jours

Face à Michel Galabru et Bernadette Lafont, Laurent Gamelon interprète dans le téléfilm Le bon samaritain, un braqueur, ex-enfant de la DASS, contraint de jouer les fils de notable. Un rôle en or pour la puissance comique de Laurent Gamelon. Entretien.Vous jouez un bandit à qui il arrive une mésaventure pas banale…Après avoir braqué un supermarché, il vole une voiture et, comble de malchance, tombe en panne d’essence dans un village où se déroule l’enterrement du maire. On le prend pour Antoine, le fils du défunt, ex-instituteur, parti du pays depuis plus de vingt ans. Il joue le jeu et se rend à la mairie pour les agapes après la cérémonie. Au cours de la réception, la valise dans laquelle il avait caché son butin disparaît. Afin de la retrouver, il reste au village où on lui demande de "redevenir" instituteur.Cela a dû être jouissif d’interpréter un double personnage ?C’est passionnant de jouer un gars, Jean-Jacques le braqueur, qui doit en jouer un autre, Antoine le fils du maire. Très embarrassé par cette nouvelle personnalité, il a constamment la crainte d’être démasqué. C’est délicieux pour un acteur de jouer sur l’ambiguïté.Ce grand bandit se révèle être aussi un grand sentimental…Comme quoi, ce n’est pas incompatible ! Il tombe amoureux d’une serveuse et se prend d’affection pour les enfants du village. Ce n’est pas un grand criminel, plutôt un second couteau, incapable de voler une voiture avec le plein d’essence ! Il se révèle un homme sensible malgré un bagage intellectuel qui ne le prédispose pas à devenir instituteur.Comment avez-vous vécu ce rôle d’instituteur ?J’ai cinq enfants, aussi ai-je eu l’impression de me retrouver à la maison. Pour le téléfilm, ils étaient un peu plus nombreux, mais c’était charmant et très rigolo car mon personnage n’a pas le langage et les codes de l’Education Nationale.Bernadette Lafont joue l’intendante de l’école avec qui il doit partager son logement.Elle interprète une femme de caractère, très déterminée qui ne se laisse pas berner par mon personnage. Je ne la connaissais pas, nous nous sommes très bien entendus. Avec des moments de franche rigolade. L’ambiance était très détendue mais studieuse car nous avions peu de temps pour tourner.Ce n’est pas la première fois que vous tournez pour TF1. On vous a déjà vu dans Diane, femme flic en 2009…J’ai arrêté la série quand la chaîne a refusé d’augmenter mon cachet. Nous nous sommes quittés en bons termes et j’ai tourné l’année dernière A 10 minutes de la plage, un téléfilm où je tiens le rôle principal.On vous voit beaucoup à l’écran dans une publicité pour la MAAF, dans laquelle vous répétez "Je l’aurai, je l’aurai !" Expérience intéressante ?On me reconnaît dans la rue, c’est bien payé et cette saga publicitaire, dirigée par Jean-Michel Ribes que je connais depuis plus de trente ans, est assez drôle à jouer.Interview Marie-Anne Gongora du magazine Télé 7 jours