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Sur un point de départ que n’aurait pas désavoué l’Étienne Chatiliez des grands jours – baby Alekseï en lieu et place de tatie Danielle –, Valérie Lemercier orchestre une comédie un peu schizo. Une méchanceté sainement libératrice alterne avec une gentillesse de Bisounours. Mais l’observation presque masochiste des névroses de l’héroïne laisse certains personnages patauger dans les stéréotypes (une mère juive ratée) ou l’inconsistance (une collaboratrice potiche que Marina Foïs s’échine à vouloir dynamiser). Enfin, les ruptures de ton parfois saisissantes ne produisent pas toujours l’effet escompté. Malgré tout, il se dégage du résultat une volonté réelle de proposer « quelque chose » d’inhabituel. Gilles Lellouche trouve l’un de ses meilleurs rôles et on n’est pas près d’oublier l’incroyable visage du jeune Samatin Pendev, sosie renfrogné du romancier Yann Moix…
Toutes les critiques de 100% cachemire
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Valérie Lemercier distille, sous quelques répliques caustiques dont elle a le secret et des scènes comiques réussies, un film plus personnel qui laisse pointer sa sensibilité. On s’attache à cette jolie comédie, comme Aleksandra fi nit elle aussi par s’attacher à son fiston revêche. Le lien se fait, car il est doux… comme le cachemire.
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Valérie Lemercier a réussie une comédie à la fois grinçante, drôle et tendre sur le sujet sensible de l'adoption.
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L'écart entre la gravité du sujet et son traitement explique en partie le malaise que dégage cette comédie, plus bancale que réussie.
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le film manque d'exigence : les situations tombent à plat, des personnages agissent sans qu'on comprenne pourquoi (la collègue traîtresse...). Et que dire de l'exubérance du comportement de la nounou dans des scènes plus embarrassantes que comiques. Dommage, car l'énergie des comédiens promettait une fable enlevée.
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Pour son grand retour derrière la caméra, Lemercier réalise sa comédie la plus fade.
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Brouillon, sans rythme, "100% cachemire" sacrifie ses bonnes idées et ses comédiens en or sur l'autel d'un laisser-aller qui confine au foutage de gueule.
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Quadrille, Le Derrière, Palais royal ! et maintenant 100% Cachemire. Dernier né de la galaxie Valérie Lemercier, ce long-métrage au sujet enthousiasmant fait le grand écart entre scènes drôlissimes et scènes désespérément tendres. Cet univers si atypique de Valérie Lemercier aurait mérité meilleur écrin que cette comédie à l'enveloppe parfois bancale.
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Une femme riche s'achète un enfant. Quand elle découvre qu'il ne répond pas à ses attentes, elle le rend. L'idée aurait pu donner lieu à une comédie acide et provocante. Aurait pu.
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100% cachemire est intégralement consacré à emmitoufler son personnage principal dans le petit confort de tout un tas de justifications afin d’immédiatement gommer son ridicule. Il n’y a tout simplement pas de place pour la parodie acerbe attendue.
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par Eric Libiot
100 % cachemire est raté du début à la fin, sans rythme, sans rire, sans âme.
Emmêlée dans un scénario brouillon, 'actrice et réalisatrice perd le fil de son récit.
Problème d’écriture, de direction d’acteurs, de montage et d’audace, 100 % cachemire de Valérie Lemercier affiche tous les stigmates de l’accident industriel.
Inspirée par l'histoire d'une Américaine qui rend l'enfant qu'elle avait adopté, Valérie Lemercier enchaîne gags mal calibrés et passages bisounours.
Le sujet est digne de la grande comédie italienne : la consommation étendue au choix d'un enfant. Dommage que Valérie Lemercier abdique sa férocité initiale en négociant un virage abrupt vers les bons sentiments...
100% Cachemire s'inspire d'un fait divers sordide survenu il y a deux ans lorsqu'une Américaine ayant adopté un enfant russe décide de le remettre dans un avion parce qu'il ne lui plaisait pas. Plutôt que d'en faire un drame sur l'adoption, ce qui ne colle pas avec son parcours professionnel, Valérie Lemercier préfère en tirer une comédie douce-amère qui aurait pu être formidable mais qui au final laisse un goût plus amer que doux.
100 % navet de l’année.
Certes, une comédie réclame qu’on pousse les curseurs. Mais il faut conserver une empathie avec le public. Un soupçon de générosité. Là, rien. Une méchanceté sibérienne transpire d’un bout à l’autre. Sans parler d’une longue scène inutile et vulgaire avec Chantal Ladesou en nounou tordue, respirant, la tête enfouie dans la panière de linge sale, les slips de son patron. Encore un gag bien senti.