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Il y a assurément beaucoup d’audace pour Michael Mayer à raconter, dans son premier long métrage, une histoire d’amour entre un riche avocat israélien et un pauvre étudiant palestinien. Mais les bonnes intentions ne suffisent pas. Incarnés par des acteurs au physique de top model, les personnages sont bien trop lisses. Pire : le scénario ne recule devant aucune énormité. Lorsque le méchant frère du Palestinien, homophobe et terroriste, s’attaque entre mille au meilleur ami de son frangin, on ne sait s’il faut en rire ou en pleurer.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L'histoire vire donc rapidement à la tragédie shakespearienne, sous un regard moderne. Ne s'embarrassant d'aucun tabou, Michael Mayer filme les scènes d'amour, de violence et de suspense d'une main de jeune maître (c'est son premier long-métrage), dans une lumière au naturel savamment travaillé. Et s'il cède à quelques clichés du côté des personnages secondaires, il évite le discours politiquement correct attendu. Ses héros, happés et broyés par le conflit israélo-palestinien, vivent avant tout un drame humain. Et c'est prenant.
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A Tel-Aviv, les amours contrariées d'un jeune avocat israélien et d'un étudiant en psychologie palestinien. Le contraste entre la banalité de l'histoire d'amour, presque mièvre (accentuée par celle de la mise en scène) et l'environnement oppressant (dans lequel l'homophobie est mise au service des forces en présence) donne au film un intérêt inattendu.
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Un film fort, très maîtrisé visuellement, qui donne envie de suivre la carrière de son metteur en scène et de ses comédiens.
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(...), un bon film où tout ce qui distrait l'oeil réveille l'esprit, interroge et émeut. Sans cliché.
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Une première oeuvre touchante sur la difficulté d’être palestinien et gay, qui manque parfois d’un vrai lexique cinématographique.
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Une première œuvre davantage engagée sur la forme que sur le fond, comme en témoigne l’efficacité d’une caméra sans cesse en mouvement, soucieuse de matérialiser l’omniprésence du danger et d’instaurer un rythme haletant par la fugacité des plans. Un déséquilibre qui, malgré l’honnêteté de l’interprétation, reste trop flagrant pour pouvoir accorder à ce premier film une place de choix dans le panorama -ô combien restreint- des films à thématique lesbienne, gay bi et trans, traitant du conflit israélo-palestinien.
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Le réalisateur de Drive envoie cette fois Ryan Gosling au casse-pipe. Avec style. Et dans une Thaïlande fantasmatique comme la Chine du Shanghaï Gesture de Sternberg...
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Les rouages scénaristique sont un peu visibles, mais l'ensemble porte un regard souvent inédit sur une société marquée par une haine irrépressible.