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Pour se débarrasser de sa fâcheuse aptitude à déclencher l’hilarité au moindre de ses mouvements de sourcils, Jean Dujardin devra choisir des projets plus substantiels que ce premier long bancal et embarrassant.
Peu aidé par des dialogues grammaticalement corrects mais dramatiquement dysfonctionnels, l’acteur joue un flic traumatisé par le viol et le meurtre de sa fille. L’affaire est classée avec la condamnation d’un suspect, que l’inspecteur s’obstine à innocenter.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce premier long-métrage, réalisé par l'un des scénaristes de 36, quai des Orfèvres, mise moins sur le suspense que sur le parcours psychologique du personnage principal incarné par Jean Dujardin, convaincant. Si l'identité du coupable est rapidement déflorée, le film tient néanmoins ses promesses grâce à la qualité de son interprétation (...) et à son rebondissmeent final. Efficace.
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Si tous les ingrédients sont réunis pour un polar comme on les aime, si Dujardin est convaincant en homme blessé, le film met pourtant mal à l’aise. Sa morale expéditive exhale des relents de peine de mort. On connaissait les effets spéciaux, ici, on peut parler d’effet spécieux.
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Dans le rôle du flic solitaire et père meurtri, Jean Dujardin révèle une nouvelle facette de son talent face à Laurent Lucas, impressionnant d’ambiguité. Un premier essai prometteur même si l’histoire prime trop sur l’atmosphère de son polar pour tenir sur la longueur.
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On reste constamment à la surface des choses et des êtres. Jean Dujardin a beau l’interpréter avec ferveur, son personnage reste convenu, artificiellement ambigu.
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Après avoir tiré les coïncidences par les cheveux pour amener policier et assassin jusqu'à la confrontation finale, le film se termine par un retournement de situation qui relève du scalp.