Toutes les critiques de Les Paumes blanches

Les critiques de Première

  1. Première
    par Didier Roth-Bettoni

    Réduire le troisième long de Szabolcs Hadju à un film sur le sport serait un peu court. Car si la gymnastique est omniprésente dans ce scénario très autobiographique, elle ne figure qu'un des aspects d'un film bien plus riche. Construit en flash-back, "Les Paumes blanches" dresse le portrait de Miklos Dongo (joué par le frère du cinéaste, un athlète devenu un artiste du Cirque du soleil), gymnaste hongrois engagé au Canada pour entraîner une équipe en vue des Jeux olympiques. Dongo va devoir affronter les démons surgis de son passé : les humiliations subies de la part de son propre entraîneur dans la Hongrie communiste, la confrontation à l'autorité familiale, les relations de compétition entre élèves, l'obligation de la performance au détriment de l'accomplissement personnel... Film cruel où plane la violence physique et psychologique, "Les Paumes blanches" est surtout un beau récit initiatique sur la libération de soi.

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Le point faible du film réside dans l'articulation entre ces deux niveaux de récit, auxquels le réalisateur ne confère visiblement pas une importance égale. Toute la partie canadienne est ainsi édulcorée, voire sacrifiée au profit de la partie hongroise à laquelle on sent bien que sont accordés un soin, une durée et une cohérence sans commune mesure. Ce déséquilibre nuit gravement au film, qui donne l'impression de ne développer son récit au présent qu'en vertu d'une simple convenance, ou pire des triviales nécessités de la coproduction du film.