Sa très ambitieuse comédie de peplum tombe violemment à plat, en dépit de son casting
Un casting plutôt excitant dans les premiers comme dans les seconds rôles réunis autour de Kheiron (Ramzy Bedia, Pierre Richard, Thierry Lhermitte, Gérard Darmon, Pascal Demolon, Jérémy Ferrari, Bérangère Krief…), un tournage au cœur des studios de Ouarzazate qui a notamment accueilli Gladiator ou Game of thrones et une volonté affichée par Kheiron de sortir de sa zone de confort, après Nous trois ou rien et Mauvaises herbes, en s’aventurant sur le terrain de la comédie de peplum…. Sur le papier, Brutus vs Cesar avait fier allure. Mais il suffit de quelques scènes pour comprendre que ces belles ambitions vont être réduites à néant.
L’action nous propulse au cœur de Rome placée sous le joug tyrannique de César, que deux sénateurs vont chercher à assassiner avec l’aide du fils qu’il a renié, Brutus. Un fils qui n’a pas les épaules pour un tel complot mais qui va devenir un héros malgré lui. On perçoit rapidement les intentions de Kheiron. Faire rire oui mais pas idiot, en célébrant la diversité, en mettant en valeur des personnages féminins… Sauf que chaque vanne tombe à plat. La série Peplum d’M6 avait été comparé à du sous- Kamelott. On se retrouve ici dans du sous- Peplum, sans l’aspect anar d’un Deux heures moins le quart avant Jésus- Christ de Jean Yanne ni donc l’écriture au cordeau des situations et des personnages d’un Alexandre Astier. Le récit se traîne, les anachronismes clins d’œil tombent à plat, les scènes d’action manquent d’ampleur, les scènes de jeu, d’énergie. La parodie et le burlesque ne supportent pas l’à peu près.
Sur Amazon Prime Video. A partir du 18 septembre
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