Le premier volet de la saga portée par Jennifer Lawrence revient ce soir sur C8.
A l'occasion de la rediffusion de Hunger Games, à 21h sur la huitième chaîne, nous republions notre critique. En 2012, Jennifer Lawrence n'était pas encore la star que l'on connaît aujourd'hui. Elle avait été repérée grâce au drame indépendant Winter's Bone, et démarrait l'aventure Hunger Games, qui allait ensuite être déclinée en quatre films.
L'histoire de Hunger Games : Adaptation d’une saga littéraire en trois tomes par Suzanne Collins. Dans un proche futur, les États-Unis sont devenus un gouvernement fédéral dystopique dans lequel chacun des 12 districts doit envoyer un garçon et une fille combattre lors d'un événement annuel télévisé, "The Hunger games", dont la seule issue est : tuer ou être tué jusqu'au dernier, il ne peut y avoir qu'un vainqueur. Lorsque la petite sœur de Katniss est tirée au sort pour y participer, Kat décide de prendre sa place. Mais voilà, la jeune femme est loin d'être aussi entraînée que ses adversaires qui ont attendu ce moment toute leur vie. Son seul atout, l'aide d'un ancien vainqueur des Hunger Games devenu alcoolique au dernier degré.
Hunger Games : le trailer qui dit la vérité
La critique de Gérard Delorme : Après Harry Potter et Twilight, Hunger games est la nouvelle franchise adaptée d’une série de livres pour adolescentes. C’est déjà assez segmentant comme ça pour que chacun se sente ou non concerné selon son âge, son sexe et ses préférences cinématographiques. Pourtant, malgré le ciblage/formatage qui se fait sentir à chaque seconde (sur une durée de 2H20 !), le film appelle à l’indulgence. D’abord, l’histoire, pas idiote si on la compare à d’autres produits comparables, mêle SF référentielle et commentaire social (si on veut). Dans un futur proche, les fameux 1% , ceux qui détiennent la majorité des richesses, règnent depuis leur capitale ultra moderne sur les 99% restants, lesquels sont astreints aux charges viles (mine, agriculture…) dans 12 ghettos-districts. Pour s’être autrefois révoltés, ils sont punis et doivent envoyer chaque année un couple d’ados par district, soit 24 participants pour une sorte de Koh Lanta télévisé avec des vrais morts et un seul vainqueur. Derrière le manichéisme, il y a quelques incitations à réfléchir sur l’ambiguité de ce genre de spectacle qu’"on n’est pas obligés de regarder". Le spectacle en lui-même est assez adouci pour être visible par les plus de 12 ans, et on peut s’amuser de quelques performances pittoresques de Woody Harrelson ou Stanley Tucci, tandis que Jennifer Lawrence, dans le rôle principal, confirme largement les promesses de Winter’s bone.
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