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Le réalisateur de Sixième sens s’éloigne de ses films d’auteur classiques pour emballer un survivor écolo spectaculaire mais inégal.
Toutes les critiques de After Earth
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le film devient une capsule temporelle, prête à transmettre son cinéma aux générations à venir. Le désamour public et critique a finalement contraint Shyamalan à revaloriser lui-même son œuvre. Grand bien lui fasse.
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L’odyssée que Kitai va devoir entreprendre pour sortir du pétrin constituera évidemment une façon de figurer l’évolution par paliers d’une relation vers un rapport remodelé et rééquilibré. Dès ses prémisses, le récit s’engage dans une voie prévisible et ne s’en détourne pas. Shyamalan parvient pourtant à nous donner envie de suivre ce chemin une fois de plus. La représentation du futur que donne le cinéaste n’est pas étrangère à cette réussite.
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Émotionnellement sincère et visuellement superbe, la quête initiatique de ce Karaté kid futuriste devrait séduire les jeunes spectateurs qui, à la suite du héros, frissonneront d'angoisse et de plaisir en parcourant ces territoires inhospitaliers, hantés par une menace fantôme : un monstre aveugle capable de localiser les humains à l'hormone de peur qu'ils secrètent...
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Ne vous attendez pas à l'un de ces coups de théâtre dont le réalisateur a le secret, car il n'y en a pas !
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Ce récit initiatique classique mais émouvant raconte l'apprentissage de la maturité par le jeune héros joué par Jaden Smith.
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Le plus décevant est le manque d’ambition du film, « After Earth » aurait pu être le nouveau blockbuster du moment mais il s’avère plutôt être une énième chasse à l’homme sans interêt.
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Vraiment dommage que les créatures du film aient l’air aussi en toc que les singes dans « Indiana Jones ».
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Cette super-production futuriste est affablement générique. Les effets spéciaux, les accessoires et les costumes sont cheaps et ni fait ni à faire.
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En comparaison, le récent Oblivion passe facilement pour un ultra efficace rollercoaster. Et si ce dernier avait pour lui une direction artistique hors pair, c'est loin d'être le cas ici ne se démarquant jamais de ce que le genre a pu proposer par le passé, se contentant, dans ses meilleurs moments, de recréer un univers visuel des plus anodins.
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On voit bien que Mr Smith et sa femme sont producteurs car malheureusement on ressent qu’ il n’y avait personne sur le tournage pour leur refuser quoi que ce soit.
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Mais l'association avec les Smith dans un format blockbuster en atténue parfois la portée, ainsi que sa transposition dans un futur approximatif. En faisant ainsi, il quitte le champ du fantastique pour entrer dans celui de la science-fiction, gagnant en spectacle ce qu'il perd en profondeur.
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Science-fiction et écologie, bons sentiments et belles images… Rien de bouleversant, mais c’est sympathique.
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Ce film a le même concept qu’un jeu vidéo et il colle à ce concept, sans surprise, tout le long du film.
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Après les récents mauvais films du réalisateur, celui-ci n’est au final pas si nul.
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C’est impossible de trouver ce film crédible, en tout cas il se prend trop au sérieux.
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Les personnages sont particulièrement neutres, le spectateur moyen n’aura aucune compassion pour eux, le chemin est laborieux et irrégulier.
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Ce conte philosophico-écolo délirant semble avoir été commandé par l'église de Scientologie dont Will Smith est un fervent adepte. Désolant !
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« After Earth » est probablement un des pires films qui n’ait jamais été réalisé.
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Sony a livré un joli cadeau à l’une de ses stars maison préférées en déployant 130 millions de dollars de budget pour que Will Smith puisse concrétiser une histoire ahurissante de science-fiction "mysticologique" qu’il a lui-même développée avec l’aide de M. Night Shyamalan (le réalisateur de Sixième sens) et Gary Whitta (Le livre d’Eli, The Walking death). Le studio doit après tout quelques-uns de ses plus gros succès à l’ancien Prince de Bel Air (Men In Black, Hancock, Hitch, les deux Bad Boys...) et même si le pitch était assez penaud, il fallait soigner l’ego de sa vache à lait, surtout lorsque celle-ci s’est mise en tête de mettre sur orbite son rejeton "people", qui signe même des duos avec Justin Bieber, Jaden Smith en personne ! Dans ce sens, Sony avait déjà produit le remake de Karate Kid (un succès) et a évidemment laissé le jeune homme de 14 ans devenir la figure héroïque improbable de ce survival futuriste étrange.
[...] Décors honteux et accessoires aux relents de secte mystique (tous les intérieurs sont laids comme les sept péchés capitaux et évoquent l’imagerie de cultes illuminés), montage totalement à côté de la plaque qui élude l’essentiel d’une tragédie terrestre par un résumé introductif qui sent bon le re-editing de dernière minute, mise en scène totalement massacrée qui aime se vautrer dans le ridicule (le final plein de bons sentiments au ralenti) et surtout une histoire inepte qui s’apparente à une course poursuite de jeu vidéo à la Temple Run, où le jeune coureur a pour adjuvent un aigle géant, et se prend pour Forrest « jump », l’air perpétuellement apeuré. Le film se veut être son récit d’initiation à l’âge adulte, et pour cela, il épouse le discours scientologue sur le contrôle de la peur et le salut spirituel de l’humain. L’analogie a été maintes fois décrite dans la presse américaine et apparaît comme une évidence à l’écran, qu’elle soit consciente ou non.