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Fidèle à son envie de raconter des histoires issues de la mémoire familiale, Christian Carion aborde ici l’exode du printemps 1940, vécu par huit millions de Français dont sa propre mère. Tenté par l’épopée, le cinéaste montre ce déplacement de population comme un saut dans l’inconnu, qui exige courage et énergie – ce que vient appuyer la musique d’Ennio Morricone. Multipliant les allers-retours entre le convoi de réfugiés franchouillards et des séquences plus guerrières où un immigré allemand s’allie avec un héroïque soldat écossais, le film n’offre pas la même intensité à ses différentes intrigues, mais surprend par son mélange de violence graphique et d’optimisme champêtre.
Toutes les critiques de En mai, fais ce qu'il te plaît
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On vibre pour ces personnages attachants, les scènes de guerre sont crédibles. Avec, cerise sur la gâteau, une bande originale signée… Ennio Morricone, le géant italien qui n'avait plus composé pour un film français depuis 30 ans !
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Film à la résonance contemporaine, ce drame historique qui s'inspire de témoignages directs, et notamment de celui de la mère du réalisateur, examine la tragédie du déplacement de populations.
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S’il centre son récit sur les réactions d’un maire et de ses administrés, le réalisateur de Joyeux Noël (2006) lève aussi le voile sur les pratiques atroces d’un cinéaste de propagande nazi que croise le convoi (...) ces scènes de tournage sont parmi les plus fortes de son beau film.
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Christian Carion, le réalisateur d’Une hirondelle a fait le printemps et de Joyeux Noël allie ses deux points forts que sont le terroir et la fraternité, pour nous conter cet exode dans un film assez fort et souvent émouvant.
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Hélas, le film lui-même semble sujet à une certaine désorientation : récit fragmenté qui n’arrive pas à conjoindre ses éléments, pistes narratives oubliées en route, personnages disséminés et dépourvus de profondeur, casting loin d’être convaincant, goût du chromo (...)
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Noble et ambitieuse entreprise que ce quatrième film de Christian Carion (...) On regrette toutefois qu'à l'exception de Mathilde Seigner et de Laurent Gerra, vraiment convaincants, la mise en scène et le jeu soient trop appuyés.
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Le résultat s’inscrit dans la veine d’un cinéma populaire sincère et généreux.
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Pas de zones d'ombre dans ce récit très illustratif, plat comme la campagne que traversent les héros.
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Sage, sans surprise, il est lancé sur des rails dont rien ne le détournera. Cela se voit sans passion, sans déplaisir non plus, du moins pour qui appréciera les deux heures du nappage musical exécuté par Ennio Morricone.
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Tout semble fabriqué là où on aurait espéré du réalisme et de l’émotion. La mise en scène, appuyée, ne parvient pas à provoquer l’empathie pour le héros dans un récit gorgé de bons sentiments et totalement dépourvu de tension dramatique, un comble au regard du sujet.
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En mai fais ce qu'il te plaît ressemble à tous les films, vus et revus sur l'Exode. Aussi sincère et passionnée soit la démarche du réalisateur, le long métrage n'est qu'une réplique de plus des récits de nos grands-parents.
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Au lieu du grand film populaire qu’il voulait faire, Chistian Carion se prend les pieds dans le tapis et signe une oeuvre populiste, sans âme, où tous les clichés sont réunis, loin, très loin de son ambition initiale et de son budget.