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Asghar Farhadi fait des émules en Iran. Exemple avec le quatrième long métrage (les trois autres sont inédits en France) de Benham Behzadi, portrait d’une trentenaire iranienne qui vit seule avec sa mère. Le jour où cette dernière doit déménager à la campagne pour fuir l’air pollué de Téhéran, Niloofar est contrainte par sa sœur et par son frère à accompagner la vieille femme. Doit-elle accepter de laisser sa petite entreprise de couture (et ses employées) et cet homme qui lui fait une cour pressante parce qu’elle est la cadette et sans enfants ? Comme dans un drame de Farhadi, donc, chacun a ses raisons et elles sont toutes valables aux yeux de la morale -à géométrie variable. La caméra de Behzadi est cependant plus insistante que celle de son illustre compatriote. Joli film néanmoins.