Florent Bernard nous parle des points de départ très proches des deux dramédies françaises familiales, au final très différentes l'une de l'autre.
Sorti en mai 2022 au cinéma, On sourit pour la photo sera proposé en clair sur France 2 ce dimanche. Réalisée par François Uzan, qui a depuis conçu Loups-garous pour Netflix, cette comédie dramatique sur la famille est portée par Jacques Gamblin, Pascale Arbillot, Pablo Pauly et Agnès Hurstel. Son pitch ?
"Thierry passe ses journées à classer ses photos de famille, persuadé que le meilleur est derrière lui. Lorsque Claire, sa femme, lassée des "c'était mieux avant", lui annonce qu'elle le quitte, Thierry, dévasté, lui propose de refaire "Grèce 98", leurs meilleures vacances en famille. Officiellement, il veut passer une dernière semaine avec leurs d'enfants avant de leur annoncer leur séparation. Officieusement il espère reconquérir sa femme… Mais les enfants, désormais trentenaires, sont moins dociles qu'il y a 20 ans et la chasse aux souvenirs sur les routes de Grèce va vite fatiguer tout le monde. En tentant de rallumer la flamme de son couple, Thierry risque bien de mettre le feu à sa famille… "
Voici sa bande-annonce :
Loups-garous sur Netflix : une bonne comédie FFF (fantastique familiale française) [critique]Début 2022, ce film avait reçu le prix du jury au festival de l'Alpe d'Huez, et deux ans plus tard, Florent Bernard gagnait le grand prix lors de ce même événement consacré à la comédie française pour sa première réalisation, au concept très proche : Nous, les Leroy. Il confiait alors à Première sa crainte d'être comparé à son prédécesseur, traitant comme lui de la thématique du divorce après deux décennies de mariage, avec des enfants devenus grands.
Voici l'histoire de Nous, les Leroy :
José Garcia et Charlotte Gainsbourg font rire et pleurer dans Nous, les Leroy"Sandrine Leroy (Charlotte Gainsbourg) annonce à son mari Christophe (José Garcia) qu’elle veut divorcer. Leurs enfants ont bientôt l’âge de quitter la maison. Dans une opération de la dernière chance aussi audacieuse qu’invraisemblable, Christophe organise un week-end pour sauver son mariage : un voyage passant par les endroits clés de l’histoire de leur famille. Un voyage qui ne va pas être de tout repos…"
"Le pitch n’est pas très original, confiait le jeune réalisateur. C'est même un genre en soi. La famille qui doit recoller les morceaux dans un road trip… Y en a mille des films comme ça. Pendant la prépa, j’ai découvert que François Uzan préparait On sourit pour la photo, et on a eu très peur. Le sujet était le même : un type part avec sa famille dans les lieux de leurs vacances afin de reconquérir sa femme… François est un ami alors il m'a montré le film et j'ai compris que ça n'avait rien à voir. Mais ça prouve que le road trip familial est un genre bien cartographié et c’est là où le regard du cinéaste fera la différence. (…) Nous, les Leroy : le titre renvoie à tout le monde. C’est un nous collectif. Mais il y avait aussi l’idée que le père tente de recoller les morceaux, de sauver ce qui peut l’être encore, la famille. Il y a eu le chef d'œuvre de la séparation, Kramer contre Kramer, alors moi, à mon humble niveau, je voulais que le film raconte la famille. On est ensemble, malgré la séparation. Bon, je donne beaucoup de clés là, et je ne veux pas trop spoiler le film."
Pour lire son entretien entier, c'est ici.
José Garcia : "J'adore les personnages qui sont un peu tordus, en fait"
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