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Le teaser a dévoilé l’essentiel : François Cluzet n’est pas seul à bord de cette grosse production qui ressemble plus à Welcome, de Philippe Lioret, qu’à All Is Lost, le survival de J.C. Chandor avec Robert Redford (sortie en décembre). Car sous couvert d’un grand huit nautique qui nous donne le vertige grâce à une mise en scène immersive, En solitaire est avant tout un film à thèse qui charrie de grandes idées humanistes. Que faire quand la misère du monde s’invite en cabine ? C’est toute la problématique qui se pose à Yann, sportif obsédé par la victoire mais menacé par la présence indésirable d’un jeune inconnu. La fable aurait été plus efficace si la morale et les intrigues parallèles n’étaient pas aussi cruches (toutes les scènes avec Virginie Efira, en compagne éplorée, et Guillaume Canet, en beau-frère winner, tutoient le chavirement scénaristique), mais heureusement, Cluzet tient bon la barre.
Toutes les critiques de En solitaire
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si, entre deux moments de bravoure sur les eaux, le film s'échappe parfois sur terre pour esquisser le quotidien de la famille ou des amis, ou aborde de loin la question des migrants pour pimenter son intrigue, on préfère nettement ses virées de bord, ses vagues immenses ou ses rencontres en pleine mer. Le résultat, entre tension, émotion et humanisme, est un bel hommage à ces skippeurs, héros des temps modernes, qui n'hésitent pas à partir pour 80 jours de solitude sur les mers les plus dangereuses du monde.
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Si cette histoire de mystification en mer fonctionne aussi bien, c’est qu’elle repose sur des bases solides et réalistes : le spectateur à l’impression de prendre en pleine face les paquets de mer qui essorent Cluzet, de frôler les icebergs qui jalonnent le parcours de son monocoque, d’éprouver les montées d’adrénaline, les abattements et les scrupules qui assaillent le navigateur dans cette course vécue de l’intérieur, tantôt comme un cauchemar, tantôt comme une victoire sur les éléments.
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Christophe Offenstein réalise, avec la technique d’aujourd’hui, un des plus beaux films sur la passion de la mer. Mais son Yann Kermadec, interprété avec un engagement physique impressionnant par l’impeccable et talentueux François Cluzet en plus des océans déchaînés, affronte une situation politique bien contemporaine. Les images de Guillaume Shiffman et le travail sur le son de Gwennole Le Borgne et son équipe font de ce tour du monde, un fantastique spectacle qui prend fin sur une ligne d’arrivée à des années lumière de l’esprit de compétition.
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Tourné dans des conditions réelles, ce thriller maritime aussi tendu qu’un filin de grand-voile dessine dans son sillage le portrait d’un héros moderne. Parfait dans ce genre de personnage d’homme ordinaire placé dans des conditions extraordinaires, François Cluzet, aussi bourru et loup de mer qu’un Kersauson, illustre, à travers ce rôle, sa propre aventure artistique. Celle d’un acteur de second rôle qui a réussi à se hisser en haut du grand mât du cinéma.
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En solitaire sent bon l’écume, les brisants, raconte que l’être humain vaut bien plus qu’une victoire, et que quand on a du coeur, on peut réussir sur les deux tableaux. Dans une mise en scène habile,
Christophe Offenstein nous fait entrer dans les coulisses de la course. Contre vents et marées, François Cluzet, formidable navigateur, fait, lui, son vrai grand retour depuis Intouchables. -
Les images sont belles et spectaculaires et l’interprétation, très juste. François Cluzet, phénoménal en loup de mer, a encore placé la barre haut.
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Pas la peine
d’aimer la voile pour être touché par
cette belle histoire d’amitié et de
ténacité dans laquelle Cluzet incarne
à merveille un vieux loup de mer. -
Une aventure qui combine harmonieusement parcours intérieur et navigation sportive.
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En solitaire, prend tout son sens lorsqu'on découvre, sur grand écran, l'épopée haletante et émouvante d'un skipper lancé dans le Vendée Globe. Ce film épique ne pouvait naître que d'une aventure cinématographique intense.
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Récupérant le bateau de son coéquipier blessé, Yann Kermadec (François Cluzet) s’élance pour vivre le rêve de sa vie : le Vendée Globe, la course à la voile autour du monde, sans escale et en solitaire. Enfin, en solitaire, jusqu’à ce qu’un passager clandestin profite d’une avarie pour monter à bord… Cet artifice scénaristique constitue d’ailleurs le point noir du film, difficile à avaler pour qui connaît les conditions drastiques du Vendée Globe. Reste tout de même une immersion fascinante, aux images spectaculaires, dans une course hors norme. Une aventure humaine qui mérite d’être partagée sur grand écran.
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Une expérience physique autant que cinématographique qui vire au mélo gentillet.
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Pour son premier long à la réalisation, le chef opérateur Christophe Offenstein filme une odyssée sportive doublée d’une aventure humaine. Le scénario est un peu trop bien-pensant. Tourné caméra à l’épaule sur un monocoque de course, le film vaut surtout pour la peinture qu’il donne du quotidien des skippers dans l’une des plus difficiles épreuves d’endurance à la voile.
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En plein Vendée Globe, un skipper découvre qu'un adolescent mauritanien s'est invité sur son voilier en passager clandestin, menaçant ses chances dans cette course en solitaire. Une situation forte qui donne lieu à des scènes intéressantes quand on est en mer. A terre, le film reste trop plan-plan.
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Après le monumental succès d’ Intouchables, on avait vraiment envie que le génial François Cluzet renoue avec le succès. Mais malgré une bonne idée de départ, En solitaire est malheureusement loin d’être à la hauteur de nos espérances...
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Techniquement impressionnant, le film se perd dans les méandres d’un scénario archi classique, sans vrais personnages et totalement inoffensif.
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Avec un sujet comme le Vendée Globe, on attendait de l'apprenti cinéaste qu'il se serve de ses capacités techniques pour parvenir à rendre cinématographique l'anti-spectaculaire solitude de ces curieux intrépides.
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Malgré quelques séquences de bateau impressionnantes, Offenstein, jusqu'ici le chef op de Guillaume Canet, ne sait que faire d'un scénario qui prend la flotte. Les rôles secondaires, tenus par des copains stars (Canet, Rouve...) essayent de le tirer du naufrage mais masquent mal leur gêne d'avoir embarqué sur ce radeau.
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Sponsorisé par une société spécialisée dans le nucléaire civil, ce premier film de Christophe Offenstein dans lequel François Cluzet joue le rôle d'un marin engagé dans une course autour du monde en solitaire ne dépasse jamais son programme publicitaire.