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C'est brillant, enlevé: il faut y aller !
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Adaptée du truculent roman de Bohumil Hrabal, cette fresque pleine de frasques, de fracs et de fric, adopte un ton burlesque pour traverser la plus grande tragédie du 20e siècle à la vitesse d'une course de garçons de café. Bien manié, un stylo chargé d'une encre comique peut mettre bien plus d'intensité dramatique dans un récit qu'une plume gorgée de réalisme.
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Visiblement impressionné par Charlie Chaplin, le réalisateur adopte un ton, un rythme, une musique proches de ses films pour un résultat délicieusement anachronique.
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Rendant hommage au cinéma muet, le réalisateur Jiri Menzel adapte le roman éponyme de Bohumil Hrabal. Il opte pour une tragi-comédie au style poétique et burlesque, ponctuée de gags. Sans clouer son héros au pilori -le personnage à la fois lunaire et roublard, reste sympathique-, Jiri Menzel brosse le portrait d’un opportuniste, à la rédemption bien tardive.