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Le premier film, en partie autobiographique, de Arash T.Riahi réunit divers cas de figures de réfugiés, dépeignant leur parcours : la douleur de l’exil, la séparation parfois définitive avec ceux qui restent, les obstacles administratifs, la peur permanente. Mais il le fait avec beaucoup de sobriété, de beaux moments de poésie, d’émotions intenses, voire d’humour. Il met en avant la part du rêve, tout aussi essentielle chez ceux qui restent, comme xx dont les mensonges alimentent la légende au village. De cette œuvre humaniste filmée avec maîtrise, se dégage un beau message de fraternité. Un message qui passe par la place des enfants dont les expériences n’ont rien d’enfantin ou de ludique. La liberté commence dans la douleur.