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À l’âge d’or de la piraterie, un aventurier fait naufrage sur une île déserte. Légèrement paillarde, la première partie de ce film pour enfants en stop motion artisanal, qui nous vient d’Uruguay, est assez rigolote grâce à des détails bien vus (la mèche de cheveux rebelle de l’héroïne). La seconde partie, bêtifiante, se révèle particulièrement inintéressante. Lorsqu’en plus le réalisateur incruste çà et là de brefs plans numériques qui tranchent hideusement avec l’esthétique bricolée du film, on saute par-dessus bord.
Toutes les critiques de Selkirk, le véritable Robinson Crusoé
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une aventure en pâte à modeler en compagnie de pirates bien déjantés, de fort belle facture, dont le caractère sympathique et le charme séduiront petits et grands.
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Cette coproduction argentino-chilo-uruguayenne surprend par son esthétique brutaliste et un scénario étrangement construit.
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Certes, le cinéaste uruguayen Walter Tournier ne possède ni la virtuosité d’un Burton, ni la cocasserie du tandem Nick Park - Peter Lord (« Wallace et Gromit »). Mais grâce à un scénario tirant habilement vers le conte moral, de savoureux personnages secondaires, d’idées malignes de décors et d’un sens soutenu du rythme d’exécution, il signe un film d’animation de très belle tenue.
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Selkirk mérite largement de trouver sa place au milieu des productions américaines et européennes. Ce petit film a tout d’un grand.
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Autant de manifestations humaines qui n’interpelleront sans doute pas le public enfant auquel elles sont censées souligner des états d’esprit, mais qui, à des esprits plus adultes, pourraient ouvrir à un sous-texte moins limpide derrière la fable.
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La pauvreté des dialogues, le scénario bancal et le rythme trop lent sont heureusement rattrapés par une jolie maîtrise du « stop motion », habilement associé à la 3D pour les décors. Sans aucun doute, le film plaira aux tout-petits, les plus grands passeront un moment pas désagréable mais l’oublieront vite.
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Le cinéma d’animation uruguayen doit encore faire ses preuves.
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Walter Tournier, vétéran uruguayen du "stop motion" (animation image par image), nous embarque sur un bateau pirate. L'histoire — celle du corsaire qui a inspiré Robinson Crusoé —, on la connaît, mais le souci du détail apporté aux personnages et aux décors est vraiment séduisant.
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Si les kids boiront littéralement les images de Selkirk, le véritable Robinson Crusoé,on regrettera juste que l'histoire suive une trame un poil linéaire et que l'animation ne soit pas en mesure de rivaliser avec les standards d'excellence qu'imposent les grands studios.
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Tournier réalisé dans un mélange technique improbable : de la 3D et du mouvement image par image. Le résultat n’est pas toujours convaincant. Mais c’est une production originale
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(...) le parti pris de créer des têtes plus grosses que le corps confère une expressivité particulière aux visages. Grâce à une caméra très mobile, avec des plongées et contre-plongées osées et des gros plans, l'illusion d'espaces étendus ou de profondeur de champ est obtenue. (...) Enfin, la version française (...) est satisfaisante.
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L'animation peine à évoquer les émotions des personnages, et les décors numériques jurent brutalement avec les figurines animées.
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Alexander Selkirk a inspiré le Robinson Crusoë de Daniel Defoe. Un bien beau livre contrairement à ce film d'animation...