Toutes les critiques de Tracks

Les critiques de Première

  1. Première
    par Vanina Arrighi de Casanova

    Une femme parcourt 2500 kilomètres à pied dans le désert australien avec quatre chameaux et son chien. Présentée en 2013 à la Mostra, la longue marche de Mia Wasikowska a donc mis presque trois ans pour arriver sur nos écrans. Tracks est adapté d’un sujet du National Geographic sur Robyn Davidson, une femme qui, en 1977, a financé son projet fou de parcourir à pied le désert australien jusqu’à l’océan Indien en acceptant de devenir le sujet d’un reportage. Le résultat à l’écran – un voyage silencieux dans les paysages grandioses de l’Outback dépouillé de tout discours ou réflexion existentielle – ne transcende pas son matériau d’origine, mais ne manque pas d’une certaine grâce. Tout comme l’impénétrable Mia Wasikowska. 

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Noémie Luciani

    (...) ce film élégamment photographié est porté du début à la fin par la présence unique de Mia Wasikowska, dont le jeu tout en naturel et en élégance brute sert à merveille l’entêtement mystérieux de la jeune exploratrice dans sa quête existentielle au cœur des sables.
     

  2. Télérama
    par Pierre Murat

    Ceux pour qui le cinéma se résume à de la belle image seront aux anges. Ceux qui espèrent autre chose — une vraie mise en scène par exemple — seront ­déçus.

  3. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Tout ce qui relève de la fiction, en particulier les flash-backs mélos ponctuant le chemin et la semi-love story avec un photographe (Driver), est insignifiant.

  4. Nouvel Obs
    par François Forestier

    Mia Wasikowska, qu’on a vue dans Madame Bovary et Crimson Peak, transpire beaucoup, et c’est émouvant. Mais la longue marche est un tantinet… longue.

  5. L'Humanité
    par Vincent Ostria

    La réalisation, qui oscille entre réalisme documentaire et clichés mélo (dans les fl ash-back), n’est pas  toujours à la hauteur. Expérience forte, mais psychologie banale. 

  6. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Le film évoque plus une carte postale qu'un voyage intérieur, mais la traversée reste plaisante.