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L’ouverture du film, un bolide avalant une route la nuit, évoque "Lost Highway". Il y a aussi beaucoup de miroirs dans ce thriller psychologique qui veut plonger, après David Lynch, dans les méandres de l’identité. Tandis qu’on s’attache à la trajectoire de Mathieu, aspirant écrivain qui achète sa gloire en s’appropriant le manuscrit d’un ancien de la guerre d’Algérie, l’ombre de Patricia Highsmith vient planer sur le film. Un homme idéal devient alors une variation en mode mineur de "Plein Soleil". On s’intéresse autant au questionnement soulevé par cette histoire d’imposture – faut-il tuer l’homme pour devenir écrivain ? – qu’à la présence de Pierre Niney, dont la jeunesse insolente, la fébrilité contrôlée et l’ambition manifeste collent idéalement au sujet.
Toutes les critiques de Un homme idéal
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film malin et élégant aux références assumées comme "La Piscine" de René Clément et le roman "Monsieur Ripley" de Patricia Highsmith. Un polar dont on ressort troublé.
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Assumant les références comme "Plein Soleil" ou "La Piscine", Gozlan n’aurait pu choisir meilleur interprète que Pierre Niney pour cette descente aux enfers à glacer les sangs.
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Au delà de sa construction souvent elliptique qui permet d’autant plus de cristalliser l’action sur le drame se déroulant sous nos yeux, "Un homme idéal" bluffe par la qualité d’une structure narrative où chaque scène trouve à un moment donné son exact opposé.
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Pierre Niney est l’acteur idéal de cet "Homme idéal", thriller psychologique aux rebondissements parfois tirés par les cheveux, mais à l’ambiance maîtrisée oscillant entre Alfred Hitchcock et Patricia Highsmith.
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Le thriller espéré n'est pas celui qui défile sur l'écran. (...) Reste à ce film l'interprétation impeccable de Pierre Niney (...) Sa dégringolade réaliste fonctionne à défaut de véritablement surprendre.
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Yann Gozlan a beau connaître ses classiques, de Plein Soleil à Chabrol, son scénario sombre dans l'invraisemblance. Ce qui n'empêche pas une certaine tension. Merci Pierre Niney ! L'acteur fraîchement césarisé porte avec brio son personnage en mal de reconnaissance.
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La force de Pierre Niney lui permet de porter sur ses épaules cette histoire un brin tarabiscotée. C'est pour lui, essentiellement, que cet homme idéal mérite d'être rencontré.
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Facilité de scénario maintes fois utilisée qui relève du fantasme. Pourtant, malgré tout cela, le film n'est pas désagréable. Assez anxiogène, de bons seconds couteaux. Il aurait été parfait si on ne l'avait déjà vu.
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"Un homme idéal" glisse progressivement vers le film de genre haletant. Pierre Niney gendre idéal que sa tromperie fait basculer dans une spirale hitchcockienne a même par moments quelque chose du Alain Delon de "Plein soleil."
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Malgré quelques scènes trop attendues, le film se révèle efficace. Le réalisateur joue sur les codes du genre, séparant habillement la comédie que joue le personnage de sa triste réalité.
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Même si les chemises ouvertes sur le torse de Pierre Niney rappellent celles d’Alain Delon, comme on est loin de la chaleur et de l’angoisse de "Plein soleil" !
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Malgré une mise en scène et une structure narrative attendues, on est emporté dans cette spirale mensongère et meurtrière grâce à Pierre Niney.
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S’étouffant souvent dans les codes du genre, ce thriller fait le pari d’un protagoniste sans génie ni panache, dans la peau duquel Pierre Niney semble avoir pris grand intérêt à se glisser.
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On recommandera au cinéaste de faire la même chose que le parvenu Mathieu afin de trouver une inspiration plus personnelle : accumuler les expériences et prendre des risques. Quitte à semer deux ou trois cadavres sur le chemin.
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Un second long-métrage qui enchaîne les clichés et les situations trop prévisibles, d’autant que la bande-annonce, assez maladroite, ne laisse guère planer de douter.