Le réalisateur d’Il Divo a décidé de protester contre les coupes franches dans les budgets culturels italiens en lançant une campagne de boycott contre le festival de Venise. « Je crois que c’est un moyen de faire savoir que ces coupes sont un sérieux problème. Aujourd’hui des films comme Gomorra ou Il Divo ne pourraient plus être produits, comme désormais tous ceux qui n’apparaissent pas pour certaines instances comme ayant un potentiel commercial évident. C’est scandaleux un an après que tout le monde ait parlé d’une renaissance du cinéma italien ». Contrairement à ce qu’avait promis Sandro Bondi, l’actuel ministre de la culture du gouvernement Berlusconi, le FUS –fonds subventionnant l’activité culturelle- n’a toujours pas vu son budget revu à la hausse. L’ANICA, organisation des producteurs de l’industrie du divertissement, a décidé de suivre Sorrentino dans sa démarche.
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