Il débute dans le long métrage par des films de commande : Brandy (1963), un western, et Crimen de doble filo (1964), un policier, puis devient un producteur indépendant actif. Après Hay que matar a. B. (1973), il réalise le meilleur de ses films : Furtivos (1975), drame complexe d'un personnage en butte à l'oppression familiale et sociale. Borau cherche à conjurer la crise du cinéma par des coproductions internationales, cadre dans lequel il tourne La Sabina (1979), dérapant vers le pittoresque facile. Il réalise ensuite Rio abajo (1984), Tata mía (1986), Nino nadie (1996) et Leo (2000). Parallèlement, il a ajouté de nouvelles cordes à son arc, celles d'auteur et éditeur, prolongeant ainsi un long magistère.