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par Caroline Vié
Toutes les critiques de Hansel & Gretel : Witch Hunters
Les critiques de la Presse
Hansel et Gretel ne font pas de salades. On sort de ce festival de scènes d'action avec un pêche d'enfer et un sourire en forme de banane.
Une impression de se retrouver devant un métrage étrange à la lisère entre la pure série B et le pilote télé de luxe. Restent l'indicible charme de son duo-titre et une 3D ludique grandement basée sur les effets de jaillissement. Honorable, le résultat s'oublie aussitôt le générique de fin terminé.
Wirkola s’amuse et ça se voit : son épopée tient la route visuellement, ses scènes d’actions sont chorégraphiées avec style et les dialogues, s’ils volent généralement mois haut que les balais des protagonistes, s’autorisent quelques saillies délectables. En prime, la 3D réserve quelques bonnes surprises. Du pur divertissement, pas très finaud mais bien moins prétentieux qu’un Van Helsing, dans le même registre.
Wirkola s’abandonne totalement à travers ce film si agréable qu’il finit peut être par trop déborder. Grotesque, certes, mais amusant.
Le côté gaguesque de l’entreprise est malheureusement saboté par une réalisation approximative qui gâche tous les effets. Reste Famke Janssen impériale en sorcière mais cela fait peu au compteur.
Entre luxueux pilote de série télé et attraction de fête foraine (en relief), un film qui ravira d’un plaisir délicieusement coupable les amateurs de séries B décomplexées.
88 minutes de trash.
Après Abraham Lincoln : chasseur de vampires (et plus récemment encore Tueur de zombies), on pouvait tout attendre de la formule « figure connue contre créatures ». Alors bon, que Hansel et Gretel, après une première rencontre peu engageante, se mettent dans l’idée de dessouder des sorcières à la chaîne, pourquoi pas ? Avec cet argument de départ presque pas totalement stupide (mais pas loin, hein), le film tient donc la route, même s’il se moque manifestement de son potentiel réel.
Une parodie où on ne rit pas, du sang partout et des os qui se broient.
Ce film a le même goût qu’un paquet de bonbons oublié dans le placard, il est avarié.
Renner et Arterton jouent comme des pioches. Heureusement qu'il y a Famke Janssen. Mais à l'heure où nous imprimons, le réalisateur n'a toujours pas retrouvé le scénario.
Ca doit être les 90 minutes les plus longues que vous passerez au cinéma, vous êtes avertis.
Le film ne provoque ni frisson, ni suspense, ni empathie, on ne ressent pas le moindre intérêt concernant le sort réservé aux 2 personnages principaux.
Comme ils ont grandi Gretel et Hansel (Gemma Arterton et Jeremy Renner) ! La preuve que le pain d'épices est bon pour la santé. Mais il semble bien que les scénaristes de ce gros film bruyant en aient eu entre les oreilles lorsqu'ils en ont concocté le scénario imbécile.
Ce film n’est pas suffisamment drôle pour être une comédie, ni assez terrifiant pour être un film d’horreur, les anachronismes sont d’autant plus ridicules.
Sorcières, planquez-vous ! Hansel et Gretel ont bien grandi, et nous la jouent « Matrix au pays de Heidi » : un vrai massacre, à tous les sens du terme.
Trop d’anachronismes et de dialogues médiocres donnent le ton de cette violente parodie. Il manque à ce film une lueur d’intelligence.
Une tentative insipide et assommante de rajeunir les frères Grimm.
Sûrement beaucoup d’efforts déployés pour raviver ce vieux conte mais il n’y a aucune pointe d’originalité sur la manière dont Wirkola met en avant les plaisirs pervers des frères Grimm, les 2 auteurs les plus rusés de leur décennie.
En expédiant l'espace de quelques plans le conte originel des frères Grimm, Tommy Wirkola marque sa volonté de passer le plus vite possible à la suite qu’il a imaginée. Et c’est là que le bât blesse. De l’auteur de Dead Snow, comédie sur des zombies nazis surgis des glaces, on attendait plus que cette surenchère dans le maquillage et la pyrotechnie qui ne trouve jamais le ton juste entre action, horreur et second degré. Un certain nombre de phrases chocs (« Une bonne sorcière est une sorcière morte ! ») et de gags tombent à plat. On s’étonne de voir tous ces acteurs connus sans rien à jouer. De cette bouillie indigeste nappée d’une musique tonitruante, on ne retiendra que quelques trouvailles (le fan venu demander un autographe aux héros) et un superbe générique animé, encore plus beau en relief. Pour le reste, le choix de la 3D ne s’imposait pas.
Cette adaptation fantastique du célèbre conte des frères Grimm est une série B dont l'action boursouflée mais mise en valeur par la 3D camoufle un scénario cousu de fil blanc. Du point de vue des effets spéciaux et des maquillages, ce film, involontairement kitsch, lorgne du côté de la série Buffy contre les vampires.
Une chasse aux sorcières sexiste, laide et dénuée d’humour. Beurk.
Faire une nouvelle adaptation cinématographique du conte d'Hansel et Gretel (...) n'est pas très original, certes, mais brosser le portrait du duo de frère et soeur, maintenant trentenaire et recyclé en chasseur de prime, est une idée stupide.(...) Il ne serait pas surprenant que Jeremy Renner et Gemma Arterton regrettent dans quelques années - ou même maintenant - que Hansel and Gretel: Witch Hunters figure sur leur CV
Un produit informe et abrutissant, tenant plus du jeu vidéo que du cinéma, où Jeremy Renner et Gemma Aterton font assez peine à voir.
Une accumulation de bastons et de sang dans des décors de carton-pâte. Bref, une série Z inintéressante.
Inutile de dire que les frérots Grimm doivent se retourner dans leur tombe avec cette bouillie immangeable commanditée par MTV, qui vise clairement un public aux hormones en ébullition prêt à nous faire gober que Macdo, c’est l’ultime lieu calé pour s’éclater la panse. Dans ces conditions, on en ressort consterné, jamais amusé par le déploiement outrancier de kitch qui restera dans les annales des gros nanars foutraques même pas drôles...