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Un ado d’une timidité maladive déserte un voyage scolaire et se réfugie dans la cave de son immeuble, où il croise sa demi-soeur, qu’il n’a pas vue depuis des années. Désormais immobilisé dans un fauteuil roulant, Bernardo Bertolucci a la bonne idée de transformer un espace fermé en lieu d’évasion symbolique pour deux personnages à fleur de peau.
Le cinéaste transcende ainsi la banalité du scénario par une mise en scène rageuse, parvenant même à émouvoir avec une reprise italienne du Space Oddity de David Bowie.
Toutes les critiques de Moi et toi
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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A coups de décors théâtraux, de musiques envoûtantes et de lumières tamisées, Bertolucci réalise avec justesse la mise en scène des retrouvailles. Celle d’Olivia et Lorenzo bien sûr, mais aussi celle d’avec son public.
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A coups de décors théâtraux, de musiques envoûtantes et de lumières tamisées, Bertolucci réalise avec justesse la mise en scène des retrouvailles. Celle d’Olivia et Lorenzo bien sûr, mais aussi celle d’avec son public.
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La relation entre un ado fugueur et sa grande soeur qui se came. Subtil et touchant.
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Le cinéaste italien revient avec un drame intime, lumineux bien que tourné dans une cave, et dans lequel éclate le talent de deux jeunes acteurs italiens épatants.
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Ce huis clos qui frise la claustro nous fait rêver par son lyrisme, sa touche « David Bowesque » et son verbe haut.
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Un huis-clos prenant entre deux jeunes à la dérive qui s'apprennent quelque chose de la tendresse et du courage de vivre.
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"Moi et toi" n'aura été qu'une parenthèse enchantée dont la cruauté se joue hors-champ.
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Absent des écrans depuis dix ans, Bernardo Bertolucci revient avec un sujet qu’il connaît bien (la jeunesse) et un traitement qui lui est familier (l’autisme face au monde environnant). Plutôt économe dans sa mise en scène, Moi et toi tire surtout le bénéfice d’une interprétation de grande qualité. Quant à l’écriture, elle souffre malheureusement d’un déséquilibre de traitement entre les deux personnages principaux.
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Sur une trame proche du J'enrage..., de Bonnaire, Bertolucci a la belle idée de distiller une ambiance fantastique pour donner un ton étrange et dérangeant à son intrigue. On regrettera que son scénario chaotique ne soit pas à la hauteur.
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ne drôle d'histoire d'amour fraternel, abrasive et touchante, et le premier film de Bernardo Bertolucci depuis une décennie.
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Ce huis-clos est étouffant, Olivia souffre, Lorenzo s’enferme dans la musique qui lui résonne dans les oreilles, et Bertolucci réussit à nous enfermer avec eux, à les observer à la loupe, come Lorenzo le fait avec ses fourmies.
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Il n’y a décidément plus grand chose à attendre de Bertolucci sinon un regard ici tellement déphasé sur le monde qui l’entoure que cela en devient presque gênant mais surtout ridicule.
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Qu'est donc devenu l'immense réalisateur de 1900, du Dernier Tango à Paris et de La Luna? Réduisant désormais toute ambition cinématographique à du théâtre filmé, Bernardo Bertolucci délaisse le trouble, le mystère et le souffre d'autrefois pour les bons sentiments et la mièvrerie.
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Deux solitudes scrutées par la caméra aérienne et musicale d’un Bertolucci qui tient encore la forme. « Moi & toi » n’en demeure pas moins une toute petite chose. La quête de jouvence du cinéaste le condamnerait-il à ne plus tourner que des films… mineurs ?