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Une arnaque presque parfaite renoue avec ce qui manque désormais au cinéma d’action hollywoodien : la volonté enfantine de croire dans les histoires les plus fantasques et de prendre des situations artificielles pour argent comptant au nom d’un vrai plaisir de spectateur, embarqué par ces frères Bloom aux quatre coins du monde. L’allant du film renouerait presque avec celui des prologues des quatre Indiana Jones réunis, tant cette course-poursuite contre l’ennui est ponctuée de rebondissements permanents. « Presque » parce qu’il manque encore à Johnson la virtuosité technique d’un Spielberg
et la capacité à clore son film.
Toutes les critiques de Une arnaque presque parfaite
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ne vous fiez pas au titre français - un brin nunuche - de cette pétillante comédie policière mitonnée par le prodige Rian Jonhson (Brick). (...) il mélange allègrement les genres, multiplient les chausses-trappes et fausses pistes pour le plus grand plaisir du spectateur, ravi de se faire "arnaquer".
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Le scénario est brillant, truffé de références culturelles (Dostoïevski, Herman Melville...). Évidemment, une fois qu'on a compris le système - tout est faux, tout le temps -, on a un peu de mal à suivre les personnages, jolis et joliment interprétés, mais aussi charnels que des hologrammes. Seule la mise en scène, cette fois, a semblé intéresser Rian Johnson : péché d'orgueil sans doute. Faut dire qu'elle est belle et brillante.
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Le film se promène en Europe de l'Est, de Roumanie en Montenegro, croisant le chemins de personnages extraordinaires. C'est assez pour maintenir l'attention éveillée, insuffisant pour que l'on se pâme aux amours de Bloom (Adrien Brody) et Penelope (Rachel Weisz) ou que l'on tremble pour l'amour fraternel que cette liaison menace.