Adieu les cons
Gaumont

Le réalisateur d’Adieu les cons, qui ressort en salle, s’est confié au Parisien.

Avec plus de 700 000 entrées en seulement 9 jours d’exploitation, Adieu les cons a fait partie des films qui ont su tirer leur épingle du jeu, juste avant la fermeture des cinémas en octobre dernier. Fort de son triomphe aux César (7 prix dont le meilleur film, la meilleure réalisation et le meilleur scénario original), le dernier long-métrage d’Albert Dupontel va revenir en salle dès le 19 mai. Et pour l’occasion, le réalisateur s’est confié au Parisien

"J’espère, c’est que les salles resteront ouvertes longtemps", déclare Dupontel, qui regrette qu’Adieu les cons ne soit pas sorti plus tôt, pendant l’été, au lieu du 21 octobre. "L’été dernier, ma productrice avait eu l’idée très judicieuse de sortir le film en août. Tous mes copains scientifiques me disaient que l’automne serait catastrophique. Et puis, on n’a pas franchi le pas. Je n’étais pas content de cette sortie fin octobre. Mais c’est du passé."

César 2021 : le triomphe d’Adieu les cons

Le cinéaste est aussi revenu sur son absence remarquée aux César. Il avoue carrément ne pas avoir regardé la retransmission et découvert le lendemain qu’il avait roulé sur la concurrence : 

"Non, je dormais ! Le lendemain matin, j’ai ouvert mon portable, j’avais plein de messages : j’ai compris qu’il s’était passé quelque chose. Je trouve ça super, les Césars, mais les films, ce n’est pas comme la course à pied : le goût, c’est très relatif, donc je trouve ça gênant d’être pointé du doigt comme le meilleur. Le seul juge, c’est le temps. Cela dit, je suis ravi quand les gens de mon équipe ont des Césars, et cette année particulièrement, parce que j’ai pensé que ce serait un argument pour ressortir le film. Et ça m’a fait très plaisir que Nicolas Marié soit reconnu : c’est un acteur de génie.

Enfin, Dupontel déclare être déjà en train de travailler sur son prochain film, qu’il pourrait tourner à l’automne 2022 si les élections présidentielles françaises ne le poussent pas à revoir son scénario. "Le plus dur pour moi, c’est l’écriture : j’admets avoir un cortex assez riche, mais il est également très confus. Il faut extraire quelque chose de cohérent de ça." 

Voici les films à voir dès la réouverture des salles de cinéma le 19 mai