Dans Pendant ce temps sur terre, une jeune fille cherche son frère, spationaute disparu. Serait-elle prête à sacrifier des êtres chers pour le faire revenir à ses côtés ?
"En voyant J’ai perdu mon corps, on a la certitude d’assister à la naissance d’un grand cinéaste. De surréalisme, il est beaucoup question dans Happy Hand, l’oeuvre de Guillaume Laurant (romancier et scénariste attitré de Jean-Pierre Jeunet) dont ce film d'animation est l’adaptation : on y suit notamment le parcours d’une main coupée, « vivante », qui vit des aventures en parallèle de celles de son propriétaire. Cette licence poétique permet d’illustrer spectaculairement une grande thématique autour de la cassure."
Cinq ans après le bouleversant J'ai perdu mon corps, qui avait surpris Première lors de sa projection au festival d'Annecy 2019, son réalisateur revient au cinéma. En live action, cette fois, via un long métrage intitulé Pendant ce temps sur terre. Megan Northam, Sofia Lesaffre et Catherine Salée portent cette nouvelle histoire originale, où l'animation ne sera pas complètement mise de côté, à en croire cette bande-annonce, accompagnée du synopsis officiel du film :
Elsa, 23 ans, a toujours été très proche de son frère aîné Franck, spationaute disparu mystérieusement 3 ans plus tôt au cours d’une mission spatiale. Un jour, elle est contactée depuis l’espace par une forme de vie inconnue qui prétend pouvoir ramener son frère sur terre. Mais il y a un prix à payer…
Tout ceci est très énigmatique, évoquant une pointe de cinéma parano à la bodysnatchers, un soupçon de body horror cher à David Cronenberg et le genre de pacte faustien qui peut donner vie aux meilleurs thrillers. Pour en savoir plus, il va falloir patienter un petit mois : Pendant ce temps sur terre sortira le 3 juillet au cinéma.
J’ai perdu mon corps – Jérémy Clapin : "Il y a un monde, dans une main"
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