C'était l'événement du Festival de Cannes hors compétition : la projection du très attendu Indiana Jones et le Cadran de la destinée. Interview rapido presto avec Harrison Ford et Phoebe Waller-Bridge, avant d'y revenir plus longuement dans le magazine...
Ca y est, Indiana Jones 5 est sorti au cinéma. Pour lire notre interview de Harrison Ford et Phoebe Waller-Bridge en entier, rendez-vous dans les kiosques : ils sont au coeur de notre numéro spécial blockbusters de l'été, avec Tom Cruise et Mission : Impossible 7 en couverture.
Voici un avant-goût de cette belle rencontre cannoise.
Première : Lors de la soirée de remise de votre Palme d'or d'honneur, après le montage sur votre carrière, vous disiez avoir vu votre vie défiler devant vos yeux. J'ai l'impression qu'à ce stade de votre carrière, vous cherchez à boucler la boucle : vous l'avez fait avec Star Wars, Blade Runner et maintenant Indiana Jones. C'est important de fermer ces chapitres de votre vie ?
Harrison Ford : Pas du tout. C'est un business. Je suis là pour l'argent [Phoebe Waller-Bridge rigole]. C'est un boulot. Je prends tout ça sérieusement et c'est beaucoup de plaisir, mais c'est mon travail. Et si un bon script me tombe entre les mains et qu'il s'agit d'un personnage que j'ai déjà joué, pourquoi pas ? Si le scénario est fort, qu'il y a un bon réalisateur derrière et...
Phoebe Waller-Bridge : Mais à la base, ce n'est pas toi qui a essayé de lancer ce film ?
Harrison Ford : Eh ben... Oui. Mais c'est lié au succès qu'on a connu avec les quatre premiers. Et puis l'opportunité s'est présentée d'incarner ce personnage à un moment différent de sa vie. C'est ce qui me plaisait, parce que jusqu'ici, c'était un personnage défini par sa force, son courage, sa jeunesse et son physique. Enlevez-lui tout ça, et ça m'intéresse. Je voulais l'incarner alors qu'il n'est plus un aventurier : il boit de l'alcool tous les jours, s'endort sur son fauteuil et a perdu de nombreuses relations importantes de sa vie. Avant, évidemment, qu'il ne reprenne du poil de la bête grâce au personnage de Phoebe. Un scénario bien écrit prime sur tout. C'est pour ça que je travaille autant en ce moment d'ailleurs : je suis tombé sur un filon de bons scripts.
Donc pour résumer, de l'argent et des bons scripts.
(Il sourit) Ne plaisantez comme ça avec l'argent... Non, en fait je dis parfois bêtement que je suis là pour l'argent, parce que je veux que les gens comprennent bien que c'est mon travail. Que ce n'est pas qu'un compte de fées. Et comme dans tout boulot, il y a des obligations et des challenges.
Phoebe, vous tournez finalement très peu, et généralement vous le faites dans des séries ou des films que vous avez écrits. Pourquoi avoir accepté Indiana Jones 5 ?
Phoebe Waller-Bridge : Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé au tout départ, mais j'imagine que quelqu'un avait vu Fleabag.
Toute bonne histoire commence généralement avec quelqu'un qui a vu Fleabag.
[Elle se marre] En tout cas j'avais bossé avec Kathleen Kennedy sur Solo : A Star Wars Story, et elle m'a appelé pour me proposer de dîner avec elle. C'est là qu'elle m'a raconté les ambitions de James Mangold et Harrison. Ils voulaient parler de son âge, du temps qui passe, de la solitude et de ce qui arrive quand on perd sa famille. Des thèmes qui résonnaient très forts en moi. J'étais intriguée, j'ai lu le script et j'ai passé un super moment. J'ai dit oui tout de suite. Je n'accepte un projet qui si je me vois immédiatement jouer le personnage. Et je crevais d'envie de jouer Helena. De toute façon, j'aurais tué mes concurrentes si je n'avais pas eu le rôle ! (Rires.)
Indiana Jones et le Cadran de la destinée, le 28 juin au cinéma.
On a vu Indiana Jones 5, le très surprenant épisode final de la franchise [critique]
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