Dan Farah souhaite révéler au grand public des dissimulations vieilles de 80 ans.
C’est une question qu’on s’est tous posée au moins une fois : sommes-nous seuls dans l’univers ? Si Dan Farah tente de convaincre dans son documentaire The Age of Disclosure (l’âge de la divulgation) que les ovnis sont bien à prendre au sérieux, il souhaite avant tout éveiller les consciences sur les différentes dissimulations mises en place par le gouvernement des États-Unis.
Le documentaire, présenté en première mondiale au Festival South by Southwest (SXSW), fait parler de lui dans les médias américains. Il est le résultat de trois années d’enquête menées par Dan Farah (producteur de Ready Player One), à base d’interviews de plusieurs personnalités impliquées dans la recherche d’ovni, aussi appelé PAN (Phénomène Aérospatial Non-identifié). Le résultat de The Age of Disclosure repose sur 34 témoignages de membres du gouvernement, de l’armée et des services de renseignement américains.
Selon eux, cela ferait 80 ans que l’Etat dissimule des informations de la plus haute importance à propos de formes de vie, mais aussi de technologies non-humaines. Le réalisateur explique à Variety que le but de ce documentaire est avant tout de créer une ressource pour sensibiliser la population a des “faits de base” :
“Le fait que nous ne sommes pas seuls dans l’univers. Le fait que des technologies d’origine non humaine ont été récupérées. Le fait que d’autres nations récupèrent également cette technologie et que nous sommes dans une course pour la rétro-ingénierie de celle-ci.”
Selon lui, c’est majoritairement pour cette raison qu’autant d'informations à propos des PAN sont dissimulées depuis le début des recherches scientifiques sur le sujet. “Si ces informations existent, pourquoi ne nous en parlent-ils pas ?”, se questionne Farah, avant d’ajouter :
“Et puis j’ai appris la réponse : il y a plein de bonnes choses qui pourraient en découler, mais cette technologie pourrait aussi être utilisée par des acteurs malveillants pour causer des destructions importantes”.
Dans la bande-annonce, on aperçoit notamment les dirigeants chinois et russes, présentés comme des adversaires pour cette course à l’étude des ovnis. Une grande partie des découvertes étant toujours classées secrètes, le documentaire est réduit à ne pouvoir dévoiler que ce qui est légalement possible. Dan Farah aspire donc à expliquer au grand public les informations accessibles, mais peu relayées. Le réalisateur affirme que plusieurs personnalités ont préféré ne pas témoigner :
“Certains politiciens de haut rang avaient peur de l’impact que cela pourrait avoir sur leur réputation ou sur leur carrière. Et certains responsables du renseignement croyaient légitimement que leur vie serait en danger s’ils participaient au film. Après de longues conversations avec leurs proches, ils ont décidé que cela n’en valait simplement pas la peine. Cela m’a ouvert les yeux. Plus on creuse le terrier du lapin, plus on se rend compte que cette dissimulation de la vérité qui dure depuis 80 ans a été renforcée par des menaces.”
Les deux principales voix de The Age of Disclosure sont Jay Stratton, un ancien directeur du groupe de travail gouvernemental sur les UAP - les PAN en anglais - et Lue Elizondo, ancien employé du Bureau du sous-secrétaire à la Défense pour le Renseignement. Tous deux ont passé plusieurs années à tenter d’en découvrir plus sur ces objets non-humains et considèrent le manque d’information sur le sujet comme une “menace pour la sécurité nationale”. L’homme serait alors trop mal préparé à des événements capables de changer "la trajectoire de l’humanité".
The Age of Disclosure se vend comme une véritable bombe, faisant éclater au grand jour la vérité à propos des ovnis, objets plus tellement pris au sérieux par le grand public. Ce documentaire est-il de la simple science-fiction ou réalité ? Pour le découvrir il faudra attendre une date de sortie en France. Le film ne devrait pas tarder à être diffusé aux Etats-Unis.
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