La Nuit au Musée : le Secret des Pharaons

En dépit de son casting et de sa débauche d’effets spéciaux, cette fable sur la paternité et l’émancipation peine à trouver son tempo comique. Mais elle répond à son cahier des charges familial, à défaut de vraiment surprendre.

Une excellente comédie familiale où on retrouve Robbie Williams en statue de cire qui s'anime une fois la nuit tombée, cette fois au British Museum de Londres.

Au final, "Le Secret des Pharaons" n'était vraiment pas nécessaire. Mais il est difficile de résister à sa profonde absurdité.

Là où les films précédents étaient forcés et frénétiques, cette fin semble plus légère, plus divertissante et plus spontanée.

Non contents d’avoir transporté leur petit monde en Angleterre, le réalisateur et son équipe ont rajouté des personnages excitants, comme le pharaon qui donne son titre au film, tout en faisant voyager les favoris du public, comme le singe malicieux présent depuis le premier film.

Il y a une certaine sérénité dans les visites de musées, tout particulièrement lorsque c'est un lieu que l'on connaît et aime. Étonnamment, ce film recrée ce sentiment sous la forme d'une franchise d'un grand studio.

Avec un casting des plus prestigieux, une réalisation au cordeau, des effets mirifiques et un humour bon enfant "La Nuit au musée" a trouvé et trouve encore le public familial visé

Tous les ingrédients qui ont fait le charme des deux premiers opus sont à nouveau réunis et on s’amuse beaucoup. Une belle aventure qui ravira toute la famille.

L’histoire n’est certes pas très novatrice, mais on retrouve avec plaisir l’humour, les caméos d’exception, et les personnages ancestraux comme (...) le directeur excentrique (Ricky Gervais), le regretté Mickey Rooney, et bien évidemment Robin Williams en Theodore Roosevelt, son dernier rôle avant de se figer pour l’éternité.

Les fans, essentiellement les enfants, y trouveront leur compte. L'humour crétin de la saga persiste. La moitié des plans contiennent des effets visuels. De quoi pérenniser la magie et divertir une ultime fois les petits visiteurs du musée.

C'est très bête, mais amusant.

Le concept s'essouffle mais le plaisir de retrouver ces héros farfelus est toujours aussi fort. Quelques répliques de Robin Williams sont d'ailleurs assez poignantes, après coup...

Dans l'ensemble, c'est une fin satisfaisante à une série qui a été bien plus divertissante qu'elle n'avait de raison de l'être.

Cet épilogue émouvant - notamment avec l'acteur décédé Robbie Williams - compte quelques bonnes séquences.

Cette comédie fantastique familiale a même le bon goût de mettre en scène une bagarre surréaliste dans une œuvre du génial Escher. Rire n'empêche pas d'avoir une pensée triste pour le regretté Robin Williams (...)

Seulement pour les irréductibles de "La Nuit au musée".

Malgré des effets spéciaux bluffants et quelques répliques savoureuses, l’ensemble reprend les mêmes recettes que les deux premiers épisodes en y greffant une vague réflexion sur les relations père-fils. Reste toutefois le plaisir de voir Robin Williams, disparu l’an dernier, dans l’une de ses dernières apparitions au cinéma.

Williams brille brièvement dans l'un de ses derniers rôles, mais, dans son ensemble, la magie de la franchise s'est atténuée.

Laissez la poussière enfin s'installer sur ces pièces de musée.

Un film à moitié réussi. Les enfants s'amuseront probablement plus que leurs parents (...) Le long métrage de Shawn Levy est un divertissement correct qui saura certainement calmer les gamins (...)

Rien de bien nouveau dans cet ultime épisode (...) On revoit, avec un pincement au coeur, les facéties de Robin Williams et on accueille quelques petits nouveaux rigolos.

Si le scénario a la minceur d'un fil de pêche, il est compensé par une belle distribution et des effets toujours aussi spectaculaires.

Il est temps d'accrocher le panneau "Fermé pour rénovations".

En dehors de certains plans de Londres, le décor britannique est gâché, tout comme le sont Ben Kingsley et Ricky Gervais, qui par moment, ont presque l'air embarrassé d'être filmés.

Un troisième volet franchement pingre, mollasson et surtout délaissé par les guests.

Réchauffant sa vieille recette avec une désinvolture qui frôle le mépris, le réalisateur va jusqu'à reconduire, quasiment à l'identique, certaines scènes du premier volet.