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Et si l'ensemble peut apparaître verbeux et longuet, ces défauts s'évaporent par la magie du jeu désarmant de naturel d'Alice de Lencquesaing.
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C'est finement écrit, joliment joué par un duo juvénile qui allie insouciance et gravité. Jacques Doillon, qui n'est pas là par hasard, offre au film sa présence tutélaire, tout en charme timide et en nostalgie hospitalière.
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Sur les traces de Jacques Doillon, ce premier film emprunte la structure du road-movie pour évoquer les amours tumultueux de jeunesse. Frais, mais trop répétitif.
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Chronique sociale dont le style caméra à l'épaule ressemble aux autres, mais qui tranche grâce à la beauté particulière de son jeune héros et, surtout, grâce à son décor, inédit : Bogota, violente et indolente, et son quartier afro où la coiffure est un art... Une découverte.
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Curieuse œuvre que ce premier film. On y suit deux adolescents pérégrinant à travers la Belgique, tantôt en stop, tantôt à pied, tantôt en train, l’une à la recherche d’un mystérieux écrivain, le second aux trousses de cette dernière. Amélie Van Elmbt dirige un film libre et charmant, où derrière les grandes discussions idéologiques de ces deux jeunes gens se cache le jeu de séduction le plus primal – un double dialogue écrit et capté avec une douce bienveillance par la réalisatrice.
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Deux jeunes gens (Alice de Lencquesaing et David Murgia) se croisent et s'aiment. Le thème du coup de foudre est inépuisable, il peut pourtant épuiser les enthousiasmes les plus sincères.
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Cette traversée des sentiments est crispante et charmante à la fois.
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par Stéphanie Lamôme
Toutes les critiques de La Tête la première
Les critiques de la Presse
Une fille à la recherche d’un écrivain et un garçon qui la suit. Un court métrage post-Doillon sur les atermoiements amoureux étiré sur 1 h 30, c’est hélas 1 h 15 de trop.
Le côté cru de La Tête la premièrecertains dialogues tranche avec la dimension littéraire invoquée. Bassiné à coup de questionnements existentiels, on arrive a une sorte de non-sens général.
Malgré des efforts patents, la réalisatrice ne parvient pas toujours à insuffler l’ardeur nécessaire à son chassé-croisé de « je pourrais t’aimer, moi non plus » qui, jusqu’à la rencontre avec Doillon en romancier retiré du côté de Lisieux, tourne à l’exercice stérile.
Ce road-movie mettant en scène deux jeunes gens en quête d’identité repose trop largement sur la seule interprétation de ses acteurs.
Peine perdue: en quête de légèreté, le film d'Emilie van Elmbt ne fait que frôler l'indigence.