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Après Antichrist, Lars von Trier continue de transformer sa dépression en véritable oeuvre d’art et signe – non pas dans la fureur mais cette fois dans la sérénité – l’un de ses plus beaux cauchemars. Le chaos règne, et personne ne nous délivrera du mal. Amen.
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Voilà le nouveau Lars Von Trier, et c'est un film de SF. Grand film malade ? Présenté en Compétition à Cannes, Melancholia, comme son titre l'indique, est une réflexion des plus sérieuses sur la mélancolie - le mal propre aux génies - que le cinéaste mégalo à choisi de traiter sous la forme d'un film catastrophe aux accents métaphysiques.
Toutes les critiques de Melancholia
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Qui touche à la mélancolie, la vraie, prend le risque de tomber dans une eau lourde et d'y perdre tous ses repères. En ce sens Melancholia prend place au rayon de grandes oeuvres sur le sujet, quelque part entre le Problème XXX d'Aristote et la fameuse gravure de Durer.
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La fin du monde sublimée par Lars Von Trier dans un film subjuguant de beauté.
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L'Apocalypse selon Lars Von Trier ressemble à un drame intime qui se joue en famille. (...) Melancholia est une œuvre crépusculaire et onirique sur la fin du monde.
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Ce film magnifique, de ceux dont la vision restera gravée en nous, témoigne une fois encore de la stupéfiante disposition de Lars Von Trier à faire voir son univers à travers une expression plastique constamment inventive, constamment renouvelée
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Au-delà du scandale suscité par les propos du cinéaste à Cannes, Melancholia est une grande œuvre métaphysique sur fond de discordes familiales et de fin du monde. Magistral.
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On sait quel « événement » vint redoubler à Cannes 2011 la présentation officielle de Melancholia - un coup de provoc' sans trop de conviction au sujet d'Hitler et de l'esthétique nazie, qui valut à Lars Von Trier d'être déclaré persona non grata, (...). Aujourd'hui encore, alors que le film sort en salles, acclamé un peu partout, on feint de s'étonner : mais quelle mouche a piqué le Danois pour se saborder de la sorte, lui qui signait là son film, peut-être le meilleur, un film en tout cas moins roublard qu'à son habitude, un film qui, pour une fois, suscitait un enthousiasme presque unanime dans les rangs de la profession
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Sous les oripeaux de la science-fiction, "Melancholia" distille une vision du monde désenchantée, observation de notre réalité quotidienne par un dépressif nihiliste.
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Melancholia est loin d'être parfait mais reflète l'état physique actuel du monde en nous envoyant des éclats de cinéma déjà inoubliables.
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Avec Wagner en fond et à fond les manettes, Lars Von Trier nous met du cinéma plein les yeux (…)
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Melancholia envoûte, subjugue, déconcerte. (...) Quel choc ! La fin du monde ? Il n'y a rien de plus beau. Il faut attendre l'apocalypse en compagnie de Lars Von Trier.
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C’est à la fois le cinéma dans la pleine puissance de ses moyens et un constat du monde, de l’air, des hommes, qui ne saurait se consoler de rien. Von Trier est un faux provocateur, et l’incurable Melancholia, l’absolu contraire d’une provocation.
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En dépit du caractère spectaculaire du final, la courbe de l'oeuvre redescend ainsi lentement vers le point zéro. Ensuite, c'est le néant.
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Le pessimisme mortifère de cette œuvre désespérée plombe l'ambiance. Presque autant que les affligeantes déclarations de Lars Von Trier sur la croisette.
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Ce type a un talent énorme et un esprit embrouillé de mille choses qui parasitent son intelligence autant qu'elles exacerbent ses provocations. Mais, il en faut pas non plus, tout pardonner à un artiste. "