The Hunter-
Réalisateur acclamé de Sanam, Rafi Pitts revient avec un nouveau film engagé dont le héros semble symboliser la résistance au régime iranien actuel. Emprisonné, endeuillé et finalement justicier aveugle, Ali est, à l façon des personnages d'Elia Suleiman, un témoin muet de la situation dans son pays, la drôlerie en moins et l'action en plus. Le dernier tiers du film, assez fascinant, rachète toutes les longueurs du début.
Toutes les critiques de The Hunter
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ex disciple de Jacques Doillon, l'iranien Rafi Pitts s'est fait connaître avec Cinquième Saison et Sanam. Son dernier film, The Hunter, reprend à son compte les abstractions mervilliennes et l'esthétique du Nouvel Hollywood. Résultat : un superbe thriller graphique et absurde teinté de western, dans un Téhéran gangrené par la corruption.
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Au détour d'un intenable interrogatoire en champ/contre champ, Pitts cède à la tentation du film d'auteur exotique, mettant dans la bouche de ses acteurs tout ce qu'il avait su suggérer jusque là et les regardant se débattre dans des dispositifs arides. Le film ne s'en relève jamais vraiment, et perd son lustre poétique au profit d'une idignation scolaire et pédago à l'intention de festivaliers occidentaux.
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L'économie de dialogues, la rigueur serrée de la mise en scène ainsi que la pesanteur glaciale et frontale des points de bascule du récit apportent à The Hunter une gravité assez impressionnante.
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La réalisation graphique rappelle les Siegel ou les Boorman des seventies. Etonnant.
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Une oeuvre épurée, courageuse, dont la grande beauté formelle sert une allégorie qui se passe de mots.
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Il y avait évidemment de quoi être curieux, à l'idée de découvrir la première fiction consacrée aux émeutes de 2009 à Téhéran. D'autant que Rafi Pitts, auteur d'une poignée de long-métrages dont un beau docu-entretien avec Abel Ferrara, a pour lui une réputation critique, certes confidentielle, mais plutôt flatteuse...
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Dans l’apparente quiétude d’un jardinet anglais se rejoue la tragédie de "Roméo et Juliette", version nains de jardin, opposant les bonnets rouges (les Montaigu) aux bonnets bleus (les Capulet). Après un prologue hilarant dont les promesses burlesques ne seront pas tenues, le film joue sans la renouveler la carte du kitsch parodique sur fond de hits d’Elton John, producteur du film. L’animation, sans trouvailles et emberlificotée par un relief sans effet, accompagne mollement cette comédie gentiment plaisante.
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malgré le contexte, les faiblesses de cette chasse à l'homme sont difficilement pardonnables.
