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En 2012, on avait déjà eu droit à la bataille des Blanche-Neige. Cette année, c‘est à celle des Maison-Blanche que l’on assiste. Six mois après La Chute de la Maison-Blanche, d’Antoine Fuqua, White House Down raconte à son tour de quelle manière le symbole de la démocratie américaine est pris pour cible par une horde de terroristes surentraînés. Dans les deux cas, il s’agit de faire un maximum de dégâts en détruisant bâtiments, matériel, avions, chars... Et pour le héros, évidemment en quête de rédemption, de protéger le président à n’importe quel prix, sauf lorsque sa propre fille est en danger, comme ici, parce que faut quand même pas pousser. Dans ces deux films d’action nostalgiques où la testostérone l’emporte sur toute vraisemblance et où le mouvement prime sur la réflexion, les références à la saga Die Hard sont évidentes. La supériorité de White House Down sur son concurrent tient à son ancrage résolument moderne (le président est noir et cool ; l’ennemi vient de l’intérieur, comme dans la série Homeland), à son casting cinq étoiles, à son second degré totalement assumé et à ses moyens décuplés. L’art du vétéran Roland Emmerich en matière de découpage des scènes d’action fait ensuite le reste – et la différence. Comme on dit là-bas : « The right man at the right place. »
Toutes les critiques de White House Down
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ouf ! Nous voilà soulagés : après l’escapade Anonymous, le pétaradant Roland Emmerich revient à un genre qui lui ressemble plus, le film de baston. On est heureux pour lui, tant son White House Down lui donne l’opportunité de faire exploser tout un tas de choses et de gens, ce que n’a pas pu lui permettre son écart shakespearien.
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Prenant la forme d’un “Piège de cristal” présidentiel – affinité entretenue visuellement à force de marcel maculé de sang et de cambouis –, White House Down s’investit de la façon la plus sincère qui soit dans un dynamisme de l’écriture qu’on croyait révolu dans le blockbuster moderne, et dont Roland Emmerich était, bien franchement, le dernier artisan duquel on aurait attendu ce renouveau.
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Deux heures de suspense, d'action, de bastons, d'explosions et de dialogues emprunts d'humour.
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Roland Emmerich s'amuse avec cette série B surpuissante, à la fois sûre d'elle et à la limite de la parodie. Un plaisir coupable et plus malin qu'il n'y paraît.
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Un film violent et à rire aux éclats, une idée de base défraichie ressuscitée dans un film qui sent la sueur, passionné et ironique.
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Fusillades, explosions, hélicoptères, tanks et missiles : Roland Emmerich déploie l’artillerie lourde dans ce film d’action spectaculaire, trépidant et jouissif. S’il respecte les codes du genre à la lettre, le réalisateur ajoute au divertissement une dimension politique et une pointe d’humour. Ne boudez pas votre plaisir.
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Roland Emmerich convoque sans s’excuser les 80’s pour livrer un actioner jouant clairement la carte parodique et où le duo Tatum / Foxx excelle.
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C’est « Independance day » sans les Aliens.
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En cette saison de déferlement de blockbusters, celui-ci a un côté puéril appréciable, même si tout est basé sur la destruction de la maison blanche, il a une forme d’innocence espiègle.
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Parfaitement orchestré, abrutissant, une bonne dose d’action pour cet été.
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Le climat du film est un climat d’hystérie, de mensonge et de dysfonctionnement soutenu par un patriotisme endurant, il est très authentique.
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Plus grand public mais moins pompeux que son concurrent direct, La Chute de la Maison Blanche d'Antoine Fuqua sorti quelques mois plus tôt, White House Down est un plaisir régressif et généreux indéniable qui prouve la supériorité de Roland Emmerich dans le domaine du blocbkuster patriotique estival.
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Aussi dément et divertissant que ce qu’on attendait et un peu moins idiot que ce qu’on craignait.
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Pas de surprise sur le style pour un film de Emmerich mais là c’est encore plus bruyant et bête.
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« White house down » a une belle âme, ce qui fait que tout ce qui n’est pas tolérable est si attirant.
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Farci d'énormité scénaristiques plus ou moins camouflés dans un déluges d'explosion, entre-lardées d'un suspense à haute tension qui, tout compte fait, vous colle au fauteuil. Un bon pop-corn movie.
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Blockbuster (n.m.) : film 100% spectaculaire et décérébré, qui dépasse son côté bourrin assumé grâce à une avalanche d’action aussi absurde que palpitante. Prière de considérer le produit uniquement pour ce qu’il est.
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Emmerich n’a pas été assez vigoureux pour donner un ton à la hauteur. Ce film d’action est entrecroisé de blagues débiles.
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Pour la quatrième fois (après Independence Day, 2012 et Le Jour d'après), il détruit la Maison Blanche, cette fois par le truchement d'un commando terroriste. Mais comme tous les criminels en série, il finit par être puni, en l'occurrence par la désaffection du public américain qui a fait de son film l'un des échecs commerciaux les plus cinglants de la saison. Il faudrait être pris d'un esprit de contradiction maladif pour ne pas suivre les spectateurs d'outre-Atlantique.
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Une fois tout ce bruyant charivari terminé, on assiste à une charmante scène où une fillette agite un drapeau américain et émeut ainsi aux larmes les militaires chargés de faire exploser les lieux. On ne saurait que trop recommander à Roland Emmerich de s’essayer à l’auto-dérision. Le réalisateur échapperait sans doute un peu aux sarcasmes de la presse et des spectateurs, las de voir sans-cesse les caricatures de film et d’idées foisonnant partout.
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On a l’impression que c’est une parodie, les intentions du réalisateur sont probablement loupées.
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C'est divertissant, pour sûr, mais inconséquent et dépassé aussi.