Toutes les critiques de White House Down

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    En 2012, on avait déjà eu droit à la bataille des Blanche-Neige. Cette année, c‘est à celle des Maison-Blanche que l’on assiste. Six mois après La Chute de la Maison-Blanche, d’Antoine Fuqua, White House Down raconte à son tour de quelle manière le symbole de la démocratie américaine est pris pour cible par une horde de terroristes surentraînés. Dans les deux cas, il s’agit de faire un maximum de dégâts en détruisant bâtiments, matériel, avions, chars... Et pour le héros, évidemment en quête de rédemption, de protéger le président à n’importe quel prix, sauf lorsque sa propre fille est en danger, comme ici, parce que faut quand même pas pousser. Dans ces deux films d’action nostalgiques où la testostérone l’emporte sur toute vraisemblance et où le mouvement prime sur la réflexion, les références à la saga Die Hard sont évidentes. La supériorité de White House Down sur son concurrent tient à son ancrage résolument moderne (le président est noir et cool ; l’ennemi vient de l’intérieur, comme dans la série Homeland), à son casting cinq étoiles, à son second degré totalement assumé et à ses moyens décuplés. L’art du vétéran Roland Emmerich en matière de découpage des scènes d’action fait ensuite le reste – et la différence. Comme on dit là-bas : « The right man at the right place. »

Les critiques de la Presse

  1. Critikat.com
    par Vincent Avenel

    Ouf ! Nous voilà soulagés : après l’escapade Anonymous, le pétaradant Roland Emmerich revient à un genre qui lui ressemble plus, le film de baston. On est heureux pour lui, tant son White House Down lui donne l’opportunité de faire exploser tout un tas de choses et de gens, ce que n’a pas pu lui permettre son écart shakespearien.

  2. Les Inrocks
    par Théo Ribeton

    Prenant la forme d’un “Piège de cristal” présidentiel – affinité entretenue visuellement à force de marcel maculé de sang et de cambouis –, White House Down s’investit de la façon la plus sincère qui soit dans un dynamisme de l’écriture qu’on croyait révolu dans le blockbuster moderne, et dont Roland Emmerich était, bien franchement, le dernier artisan duquel on aurait attendu ce renouveau.

  3. Le Parisien
    par Alain Grasset

    Deux heures de suspense, d'action, de bastons, d'explosions et de dialogues emprunts d'humour.

  4. Les Fiches du cinéma
    par Michael Ghennam

    Roland Emmerich s'amuse avec cette série B surpuissante, à la fois sûre d'elle et à la limite de la parodie. Un plaisir coupable et plus malin qu'il n'y paraît.

  5. Minneapolis Star Tribune
    par Colin Cobert

    Un film violent et à rire aux éclats, une idée de base défraichie ressuscitée dans un film qui sent la sueur, passionné et ironique.

  6. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Fusillades, explosions, hélicoptères, tanks et missiles : Roland Emmerich déploie l’artillerie lourde dans ce film d’action spectaculaire, trépidant et jouissif. S’il respecte les codes du genre à la lettre, le réalisateur ajoute au divertissement une dimension politique et une pointe d’humour. Ne boudez pas votre plaisir.

  7. CinémaTeaser
    par Aurélien Allin

    Roland Emmerich convoque sans s’excuser les 80’s pour livrer un actioner jouant clairement la carte parodique et où le duo Tatum / Foxx excelle.

  8. Miami Herald
    par Connie Ogle

    C’est « Independance day » sans les Aliens.

  9. Slate
    par Dana Stevens

    En cette saison de déferlement de blockbusters, celui-ci a un côté puéril appréciable, même si tout est basé sur la destruction de la maison blanche, il a une forme d’innocence espiègle.

  10. Detroit News
    par Tom Long

    Parfaitement orchestré, abrutissant, une bonne dose d’action pour cet été.

  11. Salon.com
    par Andrew O’Hehir

    Le climat du film est un climat d’hystérie, de mensonge et de dysfonctionnement soutenu par un patriotisme endurant, il est très authentique.

  12. Toutlecine.com
    par La rédaction de Toutleciné.com

    Plus grand public mais moins pompeux que son concurrent direct, La Chute de la Maison Blanche d'Antoine Fuqua sorti quelques mois plus tôt, White House Down est un plaisir régressif et généreux indéniable qui prouve la supériorité de Roland Emmerich dans le domaine du blocbkuster patriotique estival.

  13. New York Times
    par Manohla Dargis

    Aussi dément et divertissant que ce qu’on attendait et un peu moins idiot que ce qu’on craignait.

  14. Toronto Star
    par Peter Howell

    Pas de surprise sur le style pour un film de Emmerich mais là c’est encore plus bruyant et bête.

  15. Time Magazine
    par Mary F Pols

    « White house down » a une belle âme, ce qui fait que tout ce qui n’est pas tolérable est si attirant.

  16. StudioCiné Live
    par Sandra Benedetti

    Farci d'énormité scénaristiques plus ou moins camouflés dans un déluges d'explosion, entre-lardées d'un suspense à haute tension qui, tout compte fait, vous colle au fauteuil. Un bon pop-corn movie.

  17. Ecran Large
    par Geoffrey Creté

    Blockbuster (n.m.) : film 100% spectaculaire et décérébré, qui dépasse son côté bourrin assumé grâce à une avalanche d’action aussi absurde que palpitante. Prière de considérer le produit uniquement pour ce qu’il est.

  18. Christian Science Monitor
    par Peter Rainer

    Emmerich n’a pas été assez vigoureux pour donner un ton à la hauteur. Ce film d’action est entrecroisé de blagues débiles.

  19. Télé 7 jours
    par Sandrine Marques

    Pour la quatrième fois (après Independence Day, 2012 et Le Jour d'après), il détruit la Maison Blanche, cette fois par le truchement d'un commando terroriste. Mais comme tous les criminels en série, il finit par être puni, en l'occurrence par la désaffection du public américain qui a fait de son film l'un des échecs commerciaux les plus cinglants de la saison. Il faudrait être pris d'un esprit de contradiction maladif pour ne pas suivre les spectateurs d'outre-Atlantique.

  20. A voir à lire
    par Emma Martin

    Une fois tout ce bruyant charivari terminé, on assiste à une charmante scène où une fillette agite un drapeau américain et émeut ainsi aux larmes les militaires chargés de faire exploser les lieux. On ne saurait que trop recommander à Roland Emmerich de s’essayer à l’auto-dérision. Le réalisateur échapperait sans doute un peu aux sarcasmes de la presse et des spectateurs, las de voir sans-cesse les caricatures de film et d’idées foisonnant partout.

  21. Village Voice
    par Alan Scherstuhl

    On a l’impression que c’est une parodie, les intentions du réalisateur sont probablement loupées.

  22. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    C'est divertissant, pour sûr, mais inconséquent et dépassé aussi.