Un type cagoulé s’introduit violemment chez un couple bourgeois. Mais est-il vraiment là pour les voler ? Une mini-série en compétition française à Séries Mania.
Dans une superbe maison d’architecte posée au milieu de la forêt, un couple bourgeois est victime d’une intrusion brutale. Sans dire mot ou presque, un individu portant une cagoule rose et une arme de poing s’introduit chez eux et les séquestre. Isabelle (Marie Dompnier) et Richard Deloye (Yannick Choira) ne comprennent pas ce qu’il veut : après les avoir attachés, l’homme violent s’installe au comptoir de la cuisine et se fait un bol de céréales… Mais qui est ce type ? Va-t-il les voler ? Les tuer ? Ou bien est-il là pour une toute autre raison ?
Créée par Florent Meyer et Tigrane Rosine (qui ont notamment travaillé sur Lupin), Homejacking commence très fort avec un premier épisode sous tension : les coups pleuvent et le sang gicle dans cette baraque aussi luxueuse qu’aseptisée. La caméra d’Hervé Hadmar (Pigalle, la Nuit, Au-delà des Murs…) cultive le suspense et l’étrangeté au milieu de cette violence - a priori - gratuite. Les choses deviennent un peu claires dès l’épisode 2, où l’on fait la connaissance d’un frère et d’une soeur d’une vingtaine d’années (Sofia Lesaffre et Carl Malapa), dont la mère mourante leur parle d’une maison isolée… Moins mystérieuse (quoique), cette partie du scénario a le mérite d’apporter de l’humain à l’affaire.
On n’en dira pas plus pour préserver l’intrigue de cette mini-série OCS qui assume pleinement son côté roman de gare, avec différents points de vue sur une même scène et des retournements de situation en cascade. C’est à la fois sa grande force (on a irrésistiblement envie d’enchaîner sur l’épisode d’après) et sa faiblesse (trop de twists tue parfois le twist). Il reste à Homejacking trois épisodes pour réussir à retomber sur ses pattes.
Homejacking sera diffusée sur OCS à partir du 7 avril.
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