Partenaire de Fernando Ayala au sein de la maison de production Aries et, à ce titre, collaborateur de Roger Corman, il signe sa première mise en scène en 1967 (Psexoanálisis). Il atteste son métier et son flair pour les sujets politiquement sensibles à un moment donné de l'histoire avec La Patagonia rebelde (1974), évocation d'une sanglante répression commise par les militaires argentins au début du siècle. Plus actuels, mais moins convaincants, sont La noche de los lápices (1986) et El caso María Soledad (1992). Il cultive aussi la comédie (La nona, 1978) et réussit une synthèse entre ses deux manières avec Une sale petite guerre (No habrá más penas ni olvido, 1983), satire grinçante sur les disputes internes du péronisme, d'après un roman d'Osvaldo Soriano. Il compte d'autres adaptations littéraires : El muerto (1975, d'après Borges) et Una sombra ya pronto serás (1993, également d'après Soriano).