Toutes les critiques de Bernard, ni dieu ni chaussettes

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Le réalisateur, originaire de la région, met ses pas dans les pas de Bernard, recueille sa parole, fixe ses silences et dresse le portrait anachronique et réjouissant d'un vieil anar à a fois simple et extraordinaire. De l'intérieur de la ferme où, coincé entre le bahut et le frigo, il écoute la radio, aux champs environnants, dont les couleurs automnales sont à peine masquées par la brume, la vie de cet homme est une succession d'images belles et fortes.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Un humour à vif et un humanisme cisèlent ce portrait et cette invitation au dilettantisme, plus indispensable que jamais en ces temps où tout n'est qu'efficacité et rentabilité.

  2. Brazil
    par Cédric Janet

    Les séquences sur la terre brumeuse, le travail dans le froid, les douleurs du matin, la solitude assumée, les virées entre copains, tout ça vaut le coup d'être vu. Surtout si vous n'osez jamais sortir de votre Paris qui pue du cul et qui pue des pieds. C'qu'on rigole ! Allez, je filoche rentrer les poules !

  3. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Entre empathie amusée et tendresse réciproque, le cinéaste cisèle un documentaire aux savoureux accents de douce contestation.

  4. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Dans ses grandes lignes, ce nouveau documentaire sur le monde rural dit la même chose que les précédents : la dégradation de l’agriculture française est en partie liée à son industrialisation outrancière. Plaidant pour l’autonomie des petites exploitations, il montre une campagne à visage humain, où l’on vit au rythme de la nature et à la mesure du paysage.

  5. Télérama
    par Jérémie Couston

    Les gars comme Bernard, 73 ans, sont en voie d'extinction. Ce portrait filmé témoigne d'un monde à l'agonie - la paysannerie, comme dans près d'un documentaire sur deux en ce moment - et de ses hérauts. Parmi eux Gaston Couté (1880-1911), chansonnier libertaire, poète de la condition paysanne et héritier de François Villon, dont Bernard, le truculent vigneron, perpétue la mémoire dans les écoles et les salles des fêtes du Val de Loire. Beau geste, beau film, bel homme.

  6. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Si l'on parvient à s'accrocher au fil ténu qui parcourt ce document (les correspondances entre les vies du chansonnier et du paysan), on en ressortira avec plus de questions que de réponses.

    Sur la nature de l'engagement de Bernard Gainier, sur ses relations, lui l'anarchiste, avec ses voisins agriculteurs, sur sa vie personnelle, le film reste muet, offrant en échange de jolis plans de champs en hiver.