Toutes les critiques de Chien de garde

Les critiques de Première

  1. Première
    par François Rieux

    JP et Vincent sont frères. Le premier est un ténébreux taciturne, le deuxième légèrement déficient mental et incontrôlable. Collecteurs de dettes pour leur oncle, les frangins trempent dans le deal et l’argent sale, mais JP veut se ranger des bagnoles, aspirant à une vie meilleure. Chronique de la galère ordinaire et portrait transversal d’une famille dysfonctionnelle, Chien de garde suit les traces de ses aînés, de Nicolas Winding Refn à Larry Clark, sans vraiment arriver à s’en démarquer. Reste la composition ébouriffante du jeune Théodore Pellerin dans le rôle de Vincent, chien fou, autodestructeur, friand de castagne, qui vole la vedette de ses partenaires à chacune de ses apparitions. Un peu comme De Niro en son temps, lorsqu’il dynamitait les poubelles de New York dans Mean Streets.